L'histoire :
Paris, milieu des années 50. A la mort de son époux, Edith Hardy a ouvert une agence de détectives privés. Assistée par le jeune Victor, elle s’est spécialisée dans les recherches de personnes disparues et les informations généalogiques. Contactée par Lecauchoix, patron d’une firme chimique qui a le soutien de capitaux américains, elle est engagée pour enquêter sur Antoine Dubreuil, un de ses chimistes, qui avait déjà travaillé sur la composition d’un mystérieux parfum (voir tome 1). Dubreuil a disparu alors qu’il travaillait sur une nouvelle race d’antiseptique que l’on nommera antibiotiques. Edith tombe rapidement sur la piste de la « baronne rouge » et de son groupuscule d’activistes à la botte de la puissance soviétique...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les auteurs, Pierre Christin (Valérian,... et de nombreux scénarios pour Enki Bilal) et Annie Goetzinger (Portraits souvenir, Felina...) sont des vétérans du 9e art. Dans ce second volet de l’Agence Hardy, ils se livrent à un excellent travail de mémoire qui fleure bon la période de l’après guerre. Mais ce faisant, ils alignent surtout une foultitudes de détails inutiles à l’enquête de leur héroïne. Entre les recherches généalogiques de Victor sans grand intérêt pour la logique du récit et l’intrigue centrale industrialo-politique des plus poussives, ce 2e tome a bien du mal à passionner le lecteur. Un souci de reconstitution trop lourd, qui ne fait que rappeler aux nostalgiques de cette époque qu’on n’y est plus du tout, dans les années 50.