L'histoire :
Ce jour-là, au village des petits animaux du fond des bois, et plus précisément au sein de la famille de lapins Passiflore, c’est l’anniversaire du petit dernier, Dentdelion. Toute la famille se prépare à lui organiser une super fête, mais chuuut ! Dentdelion ne doit rien savoir. Tante Zinia trouve donc une excuse pour l’éloigner, le temps de s’occuper de tous les préparatifs : elle demande à son frère Mistouflet de l’emmener au jardin potager, pour désherber. Les deux enfants s’exécutent de bonne volonté. Dès qu’ils sont sur le chemin, les trois autres membres de la fratrie s’activent : Agaric, l’artiste de la famille, dessine les invitations. Pirouette et Romarin distribuent les enveloppes dans les boîtes aux lettres des invités et en profitent pour faire les courses. Pendant ce temps, Dentdelion et Mistouflet arrivent au potager et se mettent à l’ouvrage. Entre deux coups de binette, Mistouflet retrouve même son vieux cerf-volant, qu’il tente de faire voler. Ils ignorent que tapi dans l’ombre, une drôle de bestiole les observe…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Jusqu’à présent, la Famille Passiflore était un « blockbuster » de la littérature jeunesse. Créée en 1987 par Geneviève Huriet et dessiné par Loïc Jannigot, la série compte 24 livres, aujourd’hui traduits en 28 langues ! Elle met en scène une famille toute mignonne de lapins au quotidien anthropomorphique, dans un monde forestier enchanteur. Grace au dessin trognon, doux et très riche de Jouannigot, dans la lignée des ouvrages de Beatrix Potter, le succès de la série fut tel qu’elle fut même adaptée en dessins animés. Aujourd’hui, Jouannigot reprend seul les aventures de ses attachants héros, en bande dessinée. Le scénario de ce « pilote » en 32 planches est évidemment tout simple : c’est l’histoire d’un anniversaire surprise que toute une famille de lapins prépare à l’intention du petit dernier. La trame s’avère infiniment moins tarabiscotée que pour les récentes aventures de Petitmardi et les zumains – et donc infiniment plus fluide à lire et aisée à comprendre. Le public cible va des jeunes enfants ne sachant pas encore lire (les répliques et voix off doivent alors être lues et jouées par les parents), aux « grands » de l’école primaire qui se délecteront encore de ces aventures. La tendresse et les détails croustillants du dessin, particulièrement addictif, procurera aussi un immense plaisir aux parents, qui retomberont volontiers en enfance, le temps de quelques planches…