L'histoire :
Après avoir suivi la piste du légendaire Graal, Sivar et ses compagnons de fortune sont désormais à la recherche des pierres du Seidr. Ensemble, ces quatre pierres possèdent un pouvoir de destruction sans limite qui, entre de mauvaises mains, pourrait bien précipiter la Grande-Bretagne vers un destin funeste. Et c’est bien l’intention de Owain, fils de Morgane et prétendant au titre de roi de ses armées. Armé des pierres du Seidr, il pourrait ainsi convoquer les armées de l’outre-monde et ouvrir une porte infernale depuis le Val sans retour. Mais Sivar peut compter sur le soutien indéfectible de son dragon, de ses compagnons, du roi Arthur, de Merlin et d’une nouvelle alliée qui semble en savoir beaucoup sur le pouvoir des pierres. Ensemble, ils vont tenter de mettre un terme aux agissements de Owain et empêcher la destruction de la Grande-Bretagne. Mais la quête de Sivar va être ponctuée de révélations et de déception qui vont grandement entacher l’avancement de son aventure…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Suite (et fin ?) de l’histoire de Sivar le Chevalier au dragon ! Après avoir remonté la piste du Graal, Emanuele Arioli et Emiliano Tanzillo se mettent à la recherche des pierres du Seidr et cette quête est… assez décevante. Après nous avoir convaincu avec un premier volume placé sous le signe de l’épique, la suite des aventures de Sivar et de ses compagnons s’avère plus simple et manichéenne. Il s’agit ici d’empêcher un méchant très méchant de mettre la main sur un artéfact destructeur et de sauver le monde. Moins nuancé sur le côté historique, le volume deux du Chevalier au dragon tente de se rapprocher d'œuvres de fantasy et médiévales fantastiques mainstream, mais sans apporter une réelle patte. Moins épique et mystique que le premier volume, cette suite verse plus du côté de l’aventure classique ce qui, en soit, n’est pas un défaut. Pour la partie graphique, même constat qu’à l’époque : l’apport de l’imaginaire des mythes arthuriens y est pour beaucoup et les fulgurances sont nombreuses (l’armure de Owain rappelant celle d’un certain Sauron). De même que l’utilisation des couleurs qui apportent un réel plus aux différents panoramas traversés par nos héros. Dans l’ensemble, la saga épique du Chevalier au dragon apparaît comme un divertissement sympathique tout au plus pour qui aime la fantasy teintée d’histoire. Moins surprenant que le premier volume, le second opus déçoit quelque peu mais propose une saga courte qui aura le mérite de réussir à vous divertir pendant cette période estivale.