L'histoire :
Roquette et Jade se sont lancées à la recherche de la cité de Trezenghor. A la suite d'épreuves vaillamment disputées, la quête est officiellement confiée à Roquette et 6 autres combattantes. Malgré cela, Jade s’est octroyé le droit de faire parti de l’aventure. Mais les deux sœurs sont rapidement séparées par les évènements. De son coté, Jade frappe à la porte de Djaï, un guerrier Kâff-Kähä. En échange de l’aide qu’elle réclame, le conseil des sages de ce peuple lui demande de participer à la grande bataille de l’équinoxe. Roquette, quant à elle, est capturée par les Uvnuls, en compagnie d’un cyclope nommé Grabb. Elle est destinée à servir de chair à Canon, en première ligne de… la grande bataille de l’équinoxe ! Sans le savoir, les deux sœurs vont donc devoir s’affronter, pour prendre possession du Calice d’Adula qui, dit-on, ouvrira la route de Trenenghor...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ne cherchez pas pourquoi, ne cherchez pas comment, c’est comme ça ! Sur Gernor, l’œil de Sirrah doit revenir sur l’autel d’Ehvay avant le prochain lunastice, sinon le Sorgo ne sera pas fécondé et il n’y aura plus de Kao Liang et donc plus de Pil. CQFD ! S’appuyant sur des noms imbitables, le mécanisme du scénario est abscons. De plus, Le Pil hésite toujours entre deux genres : le souffle épique de la grande saga de fantasy proche de Dune et l’humour potache, façon Lanfeust. C’est dommage, car Taïeb a la capacité d’assumer pleinement l’un ou l’autre de ces aspects. De même, Matrix ne s’embarrasse pas de détails et livre un dessin bâclé. C’est dommage (bis) car il tient entre ses doigts la possibilité de faire beaucoup mieux. Les ambiances sont cependant réussies et on imagine des crayonnés bien plus prometteurs que les encrages définitifs. La sauce prend donc difficilement. Dommage, dommage...