L'histoire :
L’empereur Raâna IV débarque sur l’île des tortues en compagnie de son armée de batraciens. Sur place, il reçoit son caporal en charge de l’assaut du lagon d’or. Ce dernier lui annonce de mauvaises nouvelles puisqu’il lui apprend que ses hommes et lui ont été mis en échecs par maître Renard et l’aide providentielle du tigre Rakim. Lorsqu’il a enfin réussi à mettre les pieds dans le lagon d’or, le légendaire serpent-dragon était déjà en train de quitter les lieux en compagnie d’un mystérieux cavalier. Hors de lui, l’empereur ordonne à tous ses hommes de fouiller le pays pour localiser le serpent-dragon. Pendant ce temps, au cœur de la forêt, un groupe de musaraignes fuient ce qu’ils appellent « la mort qui vole ». Sur leur chemin, ils croisent la route de Hanzaki, la fille ainée de la reine défunte des salamandres. Seule rescapée de son clan, Hanzaki a pour mission d’épauler et de protéger le serpent-dragon. Elle demande alors à ses nouveaux compagnons d’infortune de l’emmener là où ils ont vu cette « mort qui vole »… Au même moment dans les ruines du Mont-Mystère, Menji – disciple de maître Renard – se cache en compagnie du serpent-dragon qui le prend pour son père et qu’il a baptisé affectueusement « Grouïte ». Quant à Xitli et Nara, ils comptent bien retrouver rapidement la trace de leur ami…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans un univers mélangeant Japon féodal et animaux anthropomorphes, le scénariste Fabien Grolleau (HMS Beagle, aux origines de Darwin) continue de nous conter les mésaventures de Menji, un chat un peu naïf et élève du célèbre maître Renard. Désormais lié au serpent-dragon, le héros doit se cacher de ses ennemis le temps de la résurrection de l’animal légendaire, attendant qu'il redevienne ce qu’il était par le passé. L’empereur souhaite s'en emparer et utiliser sa puissance pour semer le chaos dans le pays. En parallèle, on suit les agissements de l’ennemi, les amis de Menji qui sont à leur recherche ou encore l’arrivée de nouveaux personnages comme la salamandre Hanzaki, le peuple musaraigne ou encore Grouïte, le serpent-dragon en personne. Bref, cette seconde partie se montre plus posée tout en installant de nombreuses choses en vue du prochain album. Aux dessins, Mathieu Demore montre un travail très inspirés du manga, à destination des enfants, avec un trait rond et faussement naïf. Son trait original colle parfaitement au ton énergique et humoristique de l’aventure. Cette série à l’attention des familles se lit avec plaisir et plaira sans problème aux amateurs de ce genre de récit d’aventures.