L'histoire :
La princesse Fu Hao traverse une route de montagnes avec son cortège, lorsqu’elle est attaquée par les hommes du brigand Qan. Quelques mois plus tard, Percevan et Kervin arrivent au royaume de Xixia. Ils doivent rencontrer un émissaire de l’empereur Wu afin de délivrer la princesse Fu Hao enlevée par Qan. Percevan est dans l’obligation de réussir cette mission : de son succès dépend la vie de sa bien-aimée Balkis, retenue par leur souverain. Qan demande en échange de la libération de la princesse que l’empereur lui offre un cheval céleste. C’est un animal mythique, fruit de l'union d'un jument et d'un dragon, qui vit dans les terres sans retour. Il assure, pour celui qui le possède, invincibilité et éternité. Le problème, c’est que personne n’a jamais réussi à en ramener un. Percevan et Kervin se font donc conduire à l’entrée des terres sans retour, par Tolui. En effet, leur guide ne va pas plus loin que l’obo qui marque la frontière. Au même moment, Balkis est appelée auprès du souverain qui semble atteint par une étrange maladie. Il lui demande de le guérir, coûte que coûte. Balkis l’examine et son verdict tombe : il ne reste au souverain que quelques jours à vivre. Afin qu’elle puisse le sauver, le souverain lui accorde sa liberté...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après une longue absence, Percevan reprend du service et s'engage dans un nouveau cycle. Les auteurs Jean Léturgie et Philippe Luguy signent ici une nouvelle aventure qui s’annonce épique, dans la lignée des autres albums. Nettement moins fantastique (pour le moment ?) que précédemment, l’action se déroule dans la lointaine Asie, au cœur de l'empire de Chine. Afin de sauver sa bien-aimée Balkis, Percevan accepte la mission de son souverain et part, accompagné de son valeureux compagnon Kervin, délivrer la princesse Fu Hao. Bien construit, le scénario mélange aventure, action et mythologie chinoise. L’intrigue ficelle des complots, des trahisons et un double jeu. Il n’en demeure pas moins que le héros Percevan et son compagnon font face et restent nobles dans leurs actes, tels de vrais chevaliers. Le dessin de Luguy reste très classique, dans la lignée de l'école humoristique franco-belge, et son dynamisme confère beaucoup de fluidité à l'ensemble. Cette lecture agréable plonge le néophyte dans l’action sans difficulté, quand bien même il n'aurait pas lu les albums précédents. La suite (et fin ?) de cette histoire devrait voir le jour d'ici une année...