L'histoire :
Zowie est un ado qui découvre le monde magique que Merlin l'enchanteur a créé, le monde de Magisterra. Cet univers est en danger : une guerre se prépare et menace de faire disparaître toutes les races magiques. Pour empêcher cette guerre, il n'existe qu'un seul moyen : que l'alpha et l'oméga reviennent à Magisterra. Zowie découvre alors qu'il est l'alpha et que l'oméga est une fille, Zia, qu'il a déjà croisé dans un Lunapark. Il se rend donc dans ce Lunapark pour convaincre cette fille de l’accompagner dans ce monde magique. Hélas, Zia ne croit pas du tout à la magie et le prend pour un fou. Dans le même temps, le commodore Procto, seigneur de l'ombre, met la tête de Zowie à prix. Krââl, l'assassin aveugle, déboule dans le Lunapark alors que Zowie essaie encore de convaincre l'oméga, et commence à tout désintégrer à l'aide de cubes magiques. Commence alors une course poursuite entre Zia, Zowie, ses amis et l'assassin qui désintègre tout sur son passage pour leur ôter la vie. Pendant ce temps, le commodore Procto envoie une bande de pirates aux pays des sceptiques (nom qu'il donne à la terre) pour qu'ils ramènent des technologies terrestres utiles à la création de prototypes, dans l’optique de gagner la guerre…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Créées par Bosse et Christian Darasse dans les années 80, les histoires de Zowie paraissaient à l’époque dans le Journal de Spirou. Pratiquement 30 années plus tard, les deux auteurs reprennent les aventures de ce jeune garçon. Bosse, le scénariste, fait ci référence à Tolkien dont l'univers est inspiré, mais aussi à Harry Potter, au bémol près que le héros de J.K Rowling n'existait pas à l'époque où Zowie fut créé. Cette aventure fantastique remplit le cahier des charges du divertissement familial : une action omniprésente, de l'humour, des cascades... Si cette BD se destine à un large public, les plus grands trouveront cependant que ça manque de fond. L'histoire reste en effet légère : le héros et ses amis passent une grande partie de l'album à être poursuivis et à fuir. Cela permet toutefois de rester dans l'action et de multiplier les gags liés aux chutes et autres explosions. Les dessins (crayonnés par Bosse et encrés par Christian Darasse) sont quant à eux sont réussis et plaisant à regarder, et les couleurs de Bekaert « font » très actuelles. Cet album marque la fin du premier cycle des aventures de Zowie, à réserver aux plus jeunes…