parution 24 mai 2017  éditeur Delcourt  collection Tapas
 Public ado / adulte  Mots clés Autour du 9ème art

A trip to Jeremyville

Jeremyville est la ville idéale où tous se côtoient dans une totale bienveillance, en prenant le temps d’apprécier les petits riens qui font les petits bonheurs d’un quotidien malheureusement imaginaire. Méditation créative.


A trip to Jeremyville, bd chez Delcourt de Jeremyville
  • Notre note Yellow Star Yellow Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • Scénario Yellow Star Yellow Star Yellow Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • dessin Yellow Star Grey Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

©Delcourt édition 2017

L'histoire :

Une licorne est dans sa salle de bain, elle écrit sur le miroir « I believe in me » (je crois en moi). Une femelle hippopotame se déhanche sur une mélodie passée par le bec d’un oiseau qui remplace le diamant de la platine disque: « Dance for ever » (Dance pour toujours). Un homme joue sur une borne d’arcade « My life » (Ma vie) : « Become a champion of your own game » (Deviens un champion dans ton propre jeu). Un gros démon se confie à un oisillon, il fait pénitence : « Confide in a friend » (Confie toi à un ami). Dans la forêt où la nature à des yeux, une clairière a la forme d’un visage : « Find your clearing in the first » (Trouve ta clairière dans la forêt). Un col blanc marche dans la ville, son ombre a de l’envergure : « Don’t forget who you really are » (N’oublie pas qui tu es vraiment). Un cochon, une vache et un poulet sont terrorisés, le regard implorant : « Eat more vegetables » (Mange davantage de légumes).

Ce qu'on en pense sur la planète BD :

Jeremyville est à la fois une ville imaginaire et le pseudo de l’auteur de A trip to Jeremyville, un artbook à colorier. Avec un graphisme en vogue outre Atlantique, l’artiste new yorkais compose une allégorie minimaliste et riche à la fois. Minimaliste par le trait et pourtant si riche de sens où les mots sont simples et justes. L’amour et la tolérance baignent les pages à remplir de couleurs pour que ce zen book puisse parfaire son effet, profond, bienveillant et nécessaire. Pour porter le message, les dessins recèlent un air familier comme les monstres qui semblent tout droit sortis de Dumb ways to die (un jeu vidéo bêtifiant mais marrant). Très Californien dans le message, cet album post baba-cool aurait sa place dans le rayon développement personnel d’une bibliothèque. Une sorte de méditation douce à pratiquer au moins une fois par jour. Les petits bonheurs qui parsèment le quotidien sont trop rares et pourtant à portée de chacun. Si A trip to Jeremyville remplaçait 20 minutes dans les transports en commun, l’ambiance y serait sans doute meilleure…

voir la fiche officielle ISBN 9782756091815