L'histoire :
En fuite, l’équipe du « Aka » a trouvé refuge dans un vieil entrepôt désaffecté de la banlieue nord de Paris. Sing est toujours manquant à l’appel… Alors qu’ils essaient de découvrir le fin mot de l’histoire, un appel résonne. Il s’agit d’un portable sonnant dans l’un des sacs qu’ils ont emporté. A l’autre bout du fil, Camboni propose à Ward un nouveau marché : en échange du frère de Pyro, il souhaite que le leadeur des Red Arrow soit assassiné. Après avoir raccroché, Camboni appelle Gabriel Barkani et lui annonce que leur accord est résilié. Ce dernier appelle immédiatement son homme de main, qui se dirige vers une ferme isolée. Il s’agit de Sing qui vient voir ses prisonniers, Emy et Banner. Avec eux, il fait le point concernant leur situation. La jeune femme avoue aux autres, faire partie de la brigade d’intervention nationale. En la libérant, Sing l’autorise à passer un appel à ses supérieurs. Un hélicoptère les récupère ensuite et d’emblée, ils apprennent qu’un attentat dans le tunnel sous la Manche doit avoir lieu. C’est à cet endroit que se rendent Pyro et les autres…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dernier chapitre de ce premier (et ultime ?) cycle d’Akademy ! Jusqu’à présent, nous suivions avec intérêt les péripéties des membres de cette organisation secrète, mais de nombreux points d’ombre égrenaient le récit du scénariste Julien Blondel. Notamment, le véritable rôle de Sing était encore bien flou, au terme du précédent volet. Nos questions trouvent enfin leur réponse avec ce tome : la narration alterne avec talent flashbacks et séquences d’action. Les rebondissements sont toujours aussi soutenus et l’esprit des séries télé U.S. nous vient immédiatement à l’esprit en ce qui concerne l’efficacité. La conclusion du récit ne déçoit pas, mais la dernière planche interroge plus qu’autre chose. Les dessins d’Anne Rouvin restent très corrects, les personnages sont travaillés et restent parfaitement reconnaissable à tout instant. Le seul bémol concerne les séquences d’action qui manquent d’un peu de pêche, les personnages semblant prendre des poses peu naturelles. En définitive, ce dernier volume vient confirmer le caractère fort distrayant de cette série.