L'histoire :
Myrddin conte à Morggwen la belle histoire de Gereint et de sa femme Enid. Lors d’une chasse au cerf, Gereint assiste au triste spectacle d’une faible femme frappée par un fort guerrier. Alors qu’il va demander des comptes à ce dernier, il se fait lui-même cingler le visage. Après quoi le guerrier inconnu et ses compagnons reprennent la route. Fou de rage, Gereint promet de venger l’affront qui lui a été fait. Il se lance immédiatement à leur poursuite. Sur leurs traces, il traverse une forêt pour arriver au pied d’une forteresse, dans un pays qu’il ne connaît pas. Un homme lui propose alors le gîte et le couvert. Il lui présente sa fille, Enid…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Un souffle épique traverse cette belle série. David Chauvel, maître du polar, délaisse son genre favori pour écrire l’histoire d’une légende. Il retranscrit au format BD les anciens textes ayant traits au roi Arthur, ses aventures fabuleuses et son monde mythique. Le mode narratif adopté est celui des contes. Les personnages, tous des héros, sont fortement typés. Les hommes y sont tous plus forts et plus courageux les uns que les autres. Les femmes sont belles et intrépides. Et l’amour qui les lie est aussi fort que la mort. Ce 6e tome est exactement dans la lignée des précédents. Au dessin, Jérôme Lereculey est d’une constance étonnante. Son trait précis n’a pas bougé d’un iota avec le temps. Il apporte au scénario une ambiance patinée et ancienne sans jamais verser dans le vieillot. Ses planches sont autant de gravures au service d’exploits passés. Un seul regret : Myrddin (Merlin), comme à son habitude, se lance dans un récit parallèle de 4 pages dont on peine à voir l’intérêt…