L'histoire :
Nikki a su trouver les mots justes pour convaincre Sam de traverser le « mur de brume » : il faut absolument arriver à la capitale de Mycia avant qu'Armand de Lanchester ne se rende compte qu'il possède la carte qui mène au continent légendaire. Malheureusement, ce raccourci les entraine dans un obscur monde aux créatures aussi gigantesques que terrifiantes. C'est grâce à l'intervention d'un vaisseau de guerre Orc qu'ils échappent de peu au festin d'un immense dragon. Quelle ironie... Car c'est justement la section dissidente Orc qui a décidé que Nikki est une déesse qui s'est portée à leur secours. Le récent souillage de l'épée sacrée par Nikki, qui avait provoqué la réactivation de l'arme et une flopée d'ennuis, aura finalement été payant ! Enfin, l'entrée dans la Capitale de Mycia se fait sans plus de heurt. Sam et Nikki n'ont plus qu'à trouver comment pénétrer dans le palais royal. Pendant ce temps, ce truand d'Armand de Lanchester joue les jolis cœurs auprès de la princesse...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans ce quatrième tome, Philippe Ogaki nous entraîne dans la capitale de Mycia, une sorte de ville moderne aux forts accents nouvel Empire, avec des maisons luxueuses, un palais de toute beauté, des robes à froufrou qui marquent une mode vestimentaire aboutie et distinguée, le tout rehaussé d'une météo magnifique, à faire mourir de jalousie les plus autres lieux visités jusqu’alors. Plus que jamais, l'esprit manga règne sur Azur : autant sur les personnages que dans les paysages. Cette griffe est maîtrisée par Ogaki, qui s'en donne à cœur joie pour faire une réussite de cette fin de cycle. Certes, avec une princesse très crucruche, un Armand méchant et pédant à souhait, un Sam séduisant à la limite de l'anti-héros et une Nikki avec des pouvoirs, un franc-parler et des attraits convaincants, Ogaki ne fait pas vraiment dans la dentelle concernant la psychologie de ses personnages. Cependant, tout cela est terriblement efficace et prenant, d'autant que le graphisme – mise en page et la lisibilité graphique – s'améliore de tome en tome. Hélas, les divinités commerciales n’ont pas été ultra favorables et la série s’arrête donc avec ce 4ème volet.