L'histoire :
« Et les waters, mon cher Mendson ? » Et bien justement, les waters, Holmes et Watson s'y précipitent pas moins de 5 fois en 3 planches. Dès le début du récit et après avoir subi une dégustation promotionnelle et musclée de... thé divers, les voilà engagés pour assurer la sécurité du neveu héritier d'un riche producteur de thé de Ceylan, Sir Clipton. Le voyage sera bien évidemment perturbé par les sbires de Sir Teawings, producteur de thé chinois concurrent de celui de Clipton (... !). Holmes, dont les aventures sont comme à l'accoutumé narrées par le docteur Watson, entreprendra d'emmener non sans mal sa bande de joyeux délurés jusqu'au bout de la péninsule indienne.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Très librement inspiré des personnages de Sir Arthur Conan Doyle, le 3e volet de la Série Baker Street aura nécessité « 27311 injures, 42349 jurons, 11088 malédictions et anathèmes divers, 2 poupées vaudou et 3 douzaines d'épingles ». Sherlock Holmes et son fidèle Watson ont déjà été adaptés à pas mal de sauces, mais la recette de Barral & Veys à base de piments rouges et de poils à gratter à de quoi inciter le détour : Madame Hudson, mégot au bec, engloutit quotidiennement sa caisse de whisky ; Lestrade, idiot congénital, est le paria de Scotland Yard ; Watson se déprave en dansant en compagnie de naïades hindoues et se noie dans une pleine barrique de porto ; Holmes, dont l'ego pète la forme comme jamais, éructe à en faire trembler les vitres. A noter au passage une truculente caricature de l'amiral de Kersauson..