L'histoire :
Jessica est une fille de très bonne famille, étudiante en histoire de l’art. Les Hampton Brooks habitent une maison superbe dans l’Upper Est Side à New York et ne semblent pas réaliser que leur fille est devenue une femme très belle, et totalement obnubilée par ses pulsions sexuelles. Manquant de sérieux en cours, elle chamboule totalement son professeur d'art grec lorsqu'elle lui administre une fellation dans le secret de son bureau. Chaque soir, elle s'échappe de chez elle pour rencontrer des hommes jeunes, beaux et avides de plaisirs charnels. Elle s'abandonne sans retenue à ceux qu'elle choisit, certaine du pouvoir qu'exercent sur eux sa chevelure blonde et son corps parfait. Lorsqu'elle croise José, un très séduisant cubain à la sortie d'une boite de nuit, elle trouve son âme sœur, son double sexuel. Les deux amants vont multiplier les expériences dans tous les lieux possibles, jusqu'à ce qu'un policier vienne abattre Antonio, le frère de José, en pleine rue...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Horatio Altuna est un dessinateur très talentueux, qui consacre ici toute son énergie à mettre en lumière le corps de Jessica, sous tous les angles possibles. Tout au long de cet album au scénario aussi maigre qu'inutile, il s'applique à consacrer aux formes de la jeune femme un soin particulier. Ses couleurs sont plus douces, les détails de son anatomie intimes sont plus précis que ceux de ses faire-valoir de partenaires. Jessica est la star de cet album, dont quelques rares pages seulement ne la voient pas dénudée et en action. Sans prétention scénaristique, l'album n'en est pas moins construit de manière parfaitement séquencée. Jessica n'a aucune morale, est un peu sadique sur les bords et cela se voit. Les mésaventures de son partenaire avec la police ne la préoccupent que lorsqu'elles risquent de le rendre moins disponible pour leurs ébats sexuels. Dans son caractère bien campé, le personnage est donc séduisant au-delà de ses attraits physiques. L'album est un petit peu plus qu'un simple enchaînement de scènes de sexe. Il est en tout cas illustré avec une maîtrise étonnante et une précision… ébouriffante. Dans le plus pur style réaliste de l'école argentine.