L'histoire :
New-York, 1973. Isaac O’Toole est recherché par les forces de l’ordre, pour avoir assassiné son coéquipier. Planqué dans la chambre d’un motel, il repense en boucle à cette scène. Tout à coup, les infos télé lui apprennent qu’il est encerclé. Après être sorti par une bouche d’aération, il pique le truck d’un routier et s’engage dans une course-poursuite spectaculaire. Il parvient toutefois à sortir de la ville et à emprunter un chemin de traverse, sur les conseils du fantôme de son coéquipier… Au bout du chemin, un rassemblement hippie assiste à un concert rock. Il se noie parmi la foule, et trouve une aide providentielle qui l’aide à s’échapper une fois pour toutes. Une fois revenu en ville, il va chercher assistance en haut d’un chantier, auprès de Little Big Dick, un copain qu’il a mis en taule il y a quelques années. Ensemble, ils partent délivrer Fiona, sœur de Little Big Dick et ex-petite copine d’Isaac, de l’emprise d’une secte …
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans ce second (et dernier) volet, la suite des mésaventures policières d’Isaac O’Toole sont toujours particulièrement incongrues. Recherché par les forces de l’ordre, il papote toujours avec le fantôme de son ex-coéquipier qu’il a lui-même descendu, avant d’apprendre qu’il n’aurait pas du. Nul doute que les auteurs ont cherché à atteindre une forme d’humour au second degré, largement inspiré de Starsky et Hutch... sans y parvenir. La désinvolture dont ils ont fait preuve, à la fois dans le dessin et dans la narration, n’aide pas à trouver les points positifs de ce deuxième tome, tout aussi indigent et indigeste que le premier. Les dialogues sont vite expédiés, le dessin est bâclé, le scénario hyper léger frôle le n’importe quoi et se déroule à la « vas-y comme j’te pousse »… On sent juste poindre un certain savoir-faire dans la mise en scène, un sens du cadrage qui aurait mérité un dessin plus travaillé. Il n’y a guère que la queue de poisson finale (qui n’intervient qu’à la toute dernière planche) et le titre qui fassent preuve d’un minimum d’originalité.