L'histoire :
Fan de jeux sexuels avec son ami, Chiara a aujourd’hui revêtu une tenue de bonne sœur et consent à exécuter tout ce qui lui ordonne Angelo, même boire une mixture hideuse à base d’ail. Leur jeu terminé, Chiara et son mari se rendent à une soirée. Mais suite à l’ingurgitation de cette étrange boisson, la jeune femme est prise de maux de ventres et se rend expressément aux toilettes. Voyant qu’elle ne se sent pas bien, la maîtresse de maison lui propose de s’allonger et lui laisse une pommade pour apaiser sa douleur. Michel, un journaliste présent à cette soirée, part alors récupérer son petit chien laissé dans une des chambres de l’étage. Mais au lieu de trouver son animal domestique, il tombe sur Chiara. En voyant le corps gracieux de la jeune femme, il est immédiatement excité et commence alors à se masturber. Puis, alors qu’il vient d’éjaculer, Chiara exige qu’il exécute chacun de ses ordres, sous peine de divulguer ce qui s’est passé à tout le monde.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Publié en 2003 aux éditions Dynamite, Chiara Rosenberg refait son apparition dans une toute nouvelle version, dans la collection Erotix de Delcourt. Au passage, le titre gagne des couleurs et une amélioration des planches originales. Celestino Pes y raconte les aventures de Chiara, une jeune journaliste mariée à un homme dominateur aux pratiques sexuelles débridées. Lors d’une soirée, elle rencontre un jeune homme qui tombe raide dingue amoureux d’elle. Leur relation prend petit à petit des allures étonnantes : la belle jeune femme inverse sa position vis-à-vis de son mari et se met donc à dominer à son tour. Outre la trivialité de la chose sexuelle, le gros souci de ce scénario est que les personnages ne sont guère attachants. Les différents rebondissements se suivent sans surprendre et l’excitation sensée être suscité par ces développements ne se fait point sentir. Dommage, car Roberto Baldazzini réussit une prestation des plus correctes. Son trait fin fait merveille et son héroïne est sexy en diable. Que les fétichistes lecteurs de BD apprécient ce titre, pourquoi pas… mais les autres auront bien du mal à s’intéresser à cette réédition.