L'histoire :
Pour la "Famille", Carmen McCallum est devenue un gros problème. Depuis qu'elle a manqué de se faire tuer par le fameux Spectre il y a 7 ans, un mercenaire commandité pour tuer la belle, elle n'a de cesse de remonter la piste vers lui, afin de se faire vengeance. D'autant plus que l'assassin serait probablement un ami proche... Au cours d'une réunion au sommet, il est à nouveau décidé de l'éliminer. Cela aura lieu à la réception organisée par la famille Ivanov, dans son château d'Azay-le-Rideau. Mais tout le monde semble devoir se retrouver à cette fête monumentale et décadente ! Car c'est aussi le moment qu'a choisi le japonais Tsuburaya San pour régler son compte au clan russe, en souvenir d'un vieux conflit les ayant opposés par le passé. Un certain Leonid, grand généticien prêt à tout, est chargé de préparer l'opération...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le 5e tome de Code McCallum clot la série commencée il y a seulement 3 ans, et boucle la boucle avec la série mère : Carmen McCallum. En effet, tous les ingrédients de la série principale sont réunis ici, l'auteur allant même jusqu'à introduire quelques détails faisant le pont avec Travis, dans le même univers. Bon nombre de personnages qui seront sous les feux des albums abordant le futur de l'actuelle Carmen sont présents dans ce dernier album. Et Carmen se transforme ici définitivement en la tueuse impitoyable et solitaire qu'on connait. Fred Duval dresse une carte très cohérente de son monde futuriste, faisant de Travis, Carmen Mac Callum, Carmen + Travis et Travis / Karmantronics ce qui se fait probablement de mieux dans le genre SF. Le futur qu'il décrit est par ailleurs totalement probable. Il n'en fait pas trop et, cela ajouté au soin apporté à ses histoires et à ses personnages, ne fait que renforcer une lecture passionnée ! Sa collaboration avec Didier Cassegrain, au dessin et à la couleur, a été également totalement magistrale. Le découpage nerveux, les cadrages variés et cinématographiques de ce dernier nous transportent dans les scènes d'action. De plus, la belle est sexy. On en veut. On en redemande !