L'histoire :
Adélaïde est une jeune fille toute mignonne. Son père est boucher-charcutier-traiteur et sa mère est meneuse de revue. Ainsi, toute sa jeunesse, elle est tiraillée entre les métiers de bouche et celui des paillettes. Mais elle, elle sait déjà ce qu'elle voudra faire lorsqu'elle sera grande : créatrice de mode. Ses parents essaient mille solutions pour l'en dissuader. A courts d'arguments, ils cèdent et Adélaïde intègre une école de mode. La réalité rattrape son rêve car elle déteste autant les cours de couture, que de patronage, que de dessins techniques. Elle réussit l'examen de fin d'année sans pouvoir continuer en deuxième année. Rien n'est perdu, car elle rencontre son alter ego, son meilleur ami, Raphaël, qui vit la même situation. Par chance, une opportunité professionnelle va s'ouvrir à lui. Adélaïde prend sa passion à bras le corps et arrive très vite à convaincre le tout-Paris de ne pas l'embaucher. Sa meilleure amie pense que le mauvais sort la poursuit. Il faut qu'elle aille se faire démarabouter. Par amour pour son amie, elle la suit dans cette nouvelle aventure. Cinq jours plus tard, sa vie commence à changer. Le travail, la mode, l'écriture, les voyages et enfin l'amour... tout se présente à sa porte. Va t-elle pouvoir être heureuse ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Vous l'aurez vite deviné, Fashion weak est une BD pour filles. La couverture ne trompe pas avec une jeune fille pimpante, orteils et doigts vernis, chaussures à hauts talons. Elle est tendance, mince et soignée. En cas de doute, l'éditeur va choisir de mettre dans la première double page des motifs répétitifs avec des chaussures, du vernis à ongles, un sac à main, une veste et un appareil photo sur fond blanc. Et si vous aviez encore un doute. On vous présente Adélaïde avec tout ce qu'elle porte, suivez les flèches. On pourrait donc craindre une nouvelle BD qui copie les premières créations de Margaux Motin, par exemple. Le trait s'en rapproche mais la similitude s'arrête ici. Cette histoire fictive d'une jeune gaffeuse idéaliste est légère et plaisante. On s'attache facilement à l'héroïne grâce à sa fragilité et à sa générosité. Même son amie qui guide ses actions à travers la voyance est mignonne. Les pages se tournent assez vite et donnent le sourire. Une lecture sympathique qui permet d'insuffler une joie simple et communicative.