L'histoire :
George fait l'amour avec sa copine, mais les ébats tournent mal : George se blesse le pénis, tandis que son amie a mal à la poitrine ! Impuissant et perdant du sang, George est furieux et il ne peut plus faire un geste. C'est alors que le grand Michel arrive. Profitant de la situation, il séduit la femme et lui fait l'amour devant George, incapable de se relever. Heureusement, tout cela n'est qu'un vilain cauchemar. George se réveille dans un lit. Sa copine est juste à côté de lui. Heureux d'être sorti de son cauchemar, George lui raconte tout, il est bienheureux d'être revenu a la réalité. Pourtant, elle lui apprend qu'il s'est bien « pété le frein » et qu'il est a l'hôpital après avoir perdu du sang. Le médecin est confiant, mais George devra porter une protection au niveau de son sexe qui pourra le gêner quelques temps...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le super héros qui fait le plus de fautes d’orthographe est de retour. Le premier tome avait surpris par son humour décalé et ses scènes provocatrices... or on retrouve strictement les mêmes ingrédients dans ce deuxième opus. George Clooney commence à décliner (mais a-t-il jamais vraiment eu du succès ?) et doit faire face à un nouveau rival : Michel transformé en petite patate, mais qui devient ici un robot puissant grâce aux recherches des scientifiques. Bref les idées de rebondissements de Philippe Valette sont toujours complètement déjantées, foldingues et inventives… un univers digne des South Park. La marque de fabrique joue en effet avec le trash et ne fait pas dans la demie dentelle. Dès le départ, le ton est donné puisque Clooney est blessé au pénis. On aura même le droit aux plaisanteries grivoises sur les chèvres… Plein de péripéties totalement farfelues, l’histoire se lit à une vitesse hallucinante. La simplicité faussement naïve du dessin participe aussi à cette fluidité. Dans des pages de deux cases avec des dessins grossiers, l’album semble être issu d’un journal BD d’étudiants en devenir. Le ton est d’ailleurs profondément « djeunz », avec des fautes d’orthographe assumées, un langage de banlieue et des références modernes. Certains passages sont de véritables pastiches : le plus connu reste celui de Michel et de sa transformation qui rappelle furieusement Robocop. Cependant, si on retrouve avec plaisir cet univers spécial, force est de reconnaître que certains passages sont moins drôles que précédemment. George Clooney reste original et fun, même si l’épisode perd de son mordant.