L'histoire :
C’est en concert, qu’on prend son pied avec le rock. Pourtant, il arrive assez souvent à notre jeune rockeur que des éléments extérieurs viennent gêner le plaisir d’écouter de la bonne musique ou de voir un véritable spectacle. Ainsi, lors des concerts majeurs, des barrières sont mises au devant de la scène. Il ne serait alors trop conseillé d’éviter d’être au premier rang, car lorsque le groupe apparaît sur scène, un mouvement de foule a tendance à laisser une jolie empreinte sur le corps… ce qui lui est arrivé à plusieurs reprises. Les marques laissées ont alors l’air de millésimes. Les concerts sont également des lieux de rencontre : si parfois on peut se rapprocher d’une gente demoiselle, il faut mieux vérifier si son petit ami ne traîne pas dans les environs. Il y a aussi certains artistes dont on a envie de garder une trace éternelle : une photo ou un enregistrement sonore… Mais pour réussir à les faire fonctionner dans la salle, cela n’est pas forcément simple. En tout cas, si le jeune rockeur a assisté à de nombreuses prestations de groupes, en accompagnant son neveu à un concert d’Henri Dès, il ne pensait pas voir une ambiance pareille…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le troisième Happy books de Zep est un opus consacré à l'une des passions de l'auteur : la musique… ou plus précisément le rock (rappelons que son pseudo lui est inspiré par le groupe Led ZEPpelin). A plusieurs reprises, Zep a d’ailleurs illustré des couvertures d'album (pour Jean-Jacques Goldman ou Bill Deraime). Le créateur de Titeuf aime tellement la musique qu'il a même son propre groupe : Zep 'n' Greg.. Pour faire profiter les lecteurs de sa longue expériences des concerts, il avait sorti le bien-nommé L'enfer des concerts, il y a quelques années, aujourd'hui réédité sous ce nom de Happy Rock. Au travers de strips en une page, Zep propose de suivre un jeune rockeur (qui lui ressemble…) et concentre ses gags autour de la musique, des groupes, des concerts, bref, de situations fort amusantes qui ont tout l'air d'être inspirées d’anecdotes authentiques (ou un brin fantasmées). L'ensemble se lit avec un véritable plaisir et les amateurs de rock apprécieront cet envers du décor intemporel, qu'ils connaissent probablement. Bénéficiant du trait typique de l'auteur, bien qu’un chouya moins drôle que ses prédécesseurs Happy sex et Happy girls, Happy Rock transpire tout du long l’amour de l’auteur pour le rock. Et ça, ça le rend indispensable pour tous les mélomanes.