L'histoire :
Le dernier contrat de John Doe est pourtant enfantin. Il s’agit de buter un nain, de récupérer son œil de verre et de le rapporter à son employeur. Manque de bol, un crétin de chat est passé par là et s’est enfui, l’œil dans la gueule. Lancé à la poursuite du félin, John Doe finit par retrouver la trace de l’œil dans une pizza... précisément dégustée par son employeur. Un malentendu et John Doe descend le grosse légume de la mafia locale. Oki est, elle aussi, une tueuse professionnelle que « la famille » a aussitôt lancé sur le contrat de John Doe. Reconnaissant en ce dernier son ex-boyfriend, elle l’aide à échapper aux mafiosos et aux livreurs de pizza bouffons qu’il a aux fesses. Ensembles, ils se réfugient en Angleterre et suivent les indications du message caché dans l’œil de verre...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
John Doe, c’est le nom que les légistes donnent aux cadavres non-identifiés aux USA. C’est dire si son exécution n’est qu’une question de temps ! A partir d’une idée de départ plutôt drôle (un tueur professionnel un peu beauf qui aligne gaffe sur gaffe), un bon coup de crayon d’Henriet (qui pourrait mieux faire), Baloo a dirigé son scénario vers une classique histoire policière sans imagination. C’est super-dommage. Pour couronner le tout, la fin est bâclée comme on l’a rarement vu ! Jusqu’à l’avant-dernière planche, on s’imagine que l’album peut encore rebondir dans un tome 4... Et puis les auteurs s’aperçoivent tout à coup qu’ils en sont à la dernière planche. En 5 cases, la conclusion fait un flop monstrueux. Quel gâchis !