L'histoire :
Julius Corentin Acquefacques voit Hilarion faire irruption dans son rêve ! A moins que ce soit Julius Corentin qui se soit immiscé dans le rêve de l'autre ? Rien n’affirme qui rêve de l’autre : pas même les effets de perspective dans les reflets de lunettes. A qui la faute ? En tout cas, il s’agit d’une mise en abyme infinie. A son réveil, Julius Corentin se sent minuscule, perdu dans l’immensité de sa chambre. Au vu des événements, tout indique qu’il rêve encore. Mais tout parait si vrai… Généralement, dès l’instant où il se rend compte qu’il rêve, il se réveille. Là, non… Il est clair qu’avec son voisin, ils ne s’en sortiront pas seuls, leur marge de manœuvre est réduite. Les deux voisins décident d’aller voir leur ami le professeur Igor Ouffe. Lui seul peut les aider…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Marc-Antoine Mathieu est un explorateur du 9ème art. Avec son personnage au chapeau rond et à lunettes noires, il joue avec les mots, le dessin, la matière, bref avec tout ce qu’il a à disposition dans l’art séquentiel. Adepte des paradoxes cocasses, du non-sens, Marc-Antoine Mathieu nous emmène dans les rêves de son personnage fétiche, Julius Corentin Acquefaques. En effet, alors qu’il pourrait s’agir d’un espace de liberté, son rêve est entré en collision avec celui de son voisin et les voilà tous les deux prisonniers dans l’infini. Les aventures de Julius Corentin Acquefacques sont très oniriques : l’absurde est poussé à son paroxysme… à l’infini ! Même s’il fait preuve de créativité, de poésie, d’originalité, l’exercice peut parfois s’essouffler et tourner en rond. Au dessin, Marc-Antoine Mathieu arrive à surprendre le lecteur avec beaucoup d’imagination et en proposant des techniques originales comme la pixélisation de son dessin, le passage de l‘infiniment petit à l’infiniment grand, la disparition de son univers dans le tourbillon d’une page blanche ou encore une multitude de phylactères perdus dans l’univers de pages noires.