L'histoire :
Quatre jeunes rôlistes testent sur une île déserte un script de jeu vidéo, inventé par Final Soft et son PDG, Andréas Van Harbow. Mais ce petit jeu, basé sur la légende des Stryges, des êtes supérieurs et fantastiques, dégénère rapidement. Un des participants est retrouvé mystérieusement empalé dans un cimetière (rien que ça, me direz vous !). La peur s’installe dans la petite équipe… Parallèlement à cette aventure, nous suivons les investigations de Quentin qui en apprend toujours plus sur ce mythe ancien... Qui a massacré de façon aussi spectaculaire l’innocent rôliste ? Que cache Andréas Von Harbow avec sa simulation grandeur nature ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le maître de jeu, c’est une histoire de jeu vidéo simulé en jeu de rôle et qui finit en jeu de massacre ! Les 3 tomes de cette série amènent brillamment leur pierre à l’univers des Stryges. On ne peut qu’applaudir Corbeyran pour son goût très juste dans le choix des dessinateurs de ses histoires. Qu’on prenne Le régulateur, Le chant des Stryges, ou une autre de ses nombreuses BD, le graphisme est très souvent superbe. Les couleurs de Charlet y sont ici certainement pour beaucoup, et contribuent à 50 % de l’effet assuré sur le lecteur. Les informations distillées au compte goutte par Corbeyran nous rivent littéralement à cette BD. Mais attention ! Cette série navigue dans le sombre et le satanique, sans jamais franchir les limites du glauque. Cela fonctionne parfaitement, l’univers des Stryges se met en place. Bientôt vous aussi connaîtrez la vérité...