L'histoire :
Comme tous les jours, Marie travaille dans les marais salins. Mais aujourd’hui, elle a la curieuse impression que quelqu’un l’observe. Croyant dans un premier temps qu’il s’agit de son bien-aimé Clément, la jeune femme s’approche du cabanon d’où elle ressent lune présence. Cependant, ce n’est pas lui, mais la « chose » que recherche justement Clément et son ami… et la créature se jette sur Marie. De son côté, Clément se rend auprès de sa mère, qui a bien du mal à se faire à l’idée que son mari soit mort. Il souhaite s’entretenir avec elle sur ses origines et sur ses propres et curieux dons. Elle lui raconte alors qui était vraiment son grand-père : un voyageur, un chasseur de baleines, un explorateur, sont alors des compétences qui lui vont. Elle lui raconte aussi que lors d’une traversée, il a trouvé un énorme singe et qu’il l’a ramené sur l’île de Noirmoutier. Et qu’il s’est livré à de nombreuses expériences sur le macaque, jusqu’au jour où ce dernier réussit à s’enfuir. Alors que Clément réfléchit à ces révélations, le père de Marie fait irruption et annonce la disparition de sa fille…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Eric Corbeyran est un scénariste qui n’hésite pas à s’attaquer à des thèmes hétéroclites à chaque série. Avec Le Malvoulant, durant 3 tomes, il nous donne à suivre Clément, un jeune homme possédant de curieux dons de télékinésie. Dans ce dernier tome, nous en apprenons un peu plus sur les origines de la créature entrevue dans le volet précédent. Le récit est efficace, même s’il se révèle au final assez peu surprenant. Les rebondissements sont nombreux et cachent parfois des ellipses un peu grosses ! Heureusement, l’histoire n’est pas tout dans Le malvoulant et les dessins de Paul Marcel, dont c’est la première série ( !), sont toujours aussi impressionnants. Son style reste toujours aussi chiadé. Les détails sont omniprésents et la colorisation est parfaite ! Ici, le Malvoulant se termine certes de façon correcte, mais cette conclusion déçoit cependant un peu : on aurait en effet apprécié des explications plus courtes et des scènes catastrophe plus présentes. Ne gâchons pas notre plaisir, devant une telle maestria visuelle et une histoire suffisamment originale pour intriguer, il y a largement de quoi se lancer dans ce récit fantastique.