L'histoire :
Après avoir terrassé Fleur de foudre, Galen, accompagné de ses nouveaux amis Magicors, la troupe de saltimbanques les Fantasticos, se retrouvent traqués par les soldats de la fraternité Utlima. Tout le groupe trouve refuge dans le royaume du roi Karpeth Kashmir : la cité de Sabledoray. Le souverain et Kogan sont de vieux complices et leurs retrouvailles sont très chaleureuses. Kogan demande à son ami de pouvoir accéder librement à sa bibliothèque privée afin de dénicher le contre-maléfice qui libérera le jeune Galen de l’emprise de l’épée Ténébris. Au même moment, le seigneur Caldérius, commandant de l’ordre d’Arkanis et ennemi des Magicors, vient rendre une visite diplomatique au roi de Sabledoray. Pour Kogan et ses amis, il faudra se montrer discrets afin d’éviter tout incident qui pourrait avoir des conséquences dramatiques.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le second volume de cette série préquelle des Légendaires est on ne peut plus riche en rebondissements. Galen s’est désormais pleinement intégré aux Magicors, alors que quelques semaines auparavant, il les détestait. Alors qu’ils se pensaient être accueillis par un ami au royaume de Sabledoray, les Fantasticos vont s’apercevoir que leur hôte joue sur plusieurs tableaux en faisant des affaires avec leur pire rival. A tout cela va s’ajouter le retour de Fleur de foudre et de ses complices, ce qui donnera lieu à une bataille rangée spectaculaire. Dans cette bagarre générale un protagoniste de premier plan va perdre la vie et un autre va se révéler être une créature redoutable. Cette série vire de plus en plus vers un univers geek : on peut éprouver le sentiment d’être immergé dans un jeu de donjon. Si la série est indépendante des Légendaires et peut se lire sans connaître l’histoire originelle, on retrouve en guise de clin d’œil le personnage de Kalandre. Le scénario est extrêmement touffu et mérite une certaine attention si on ne souhaite pas décrocher. L’apparition d’un nouveau clan d’elfes (avec notamment Cheryskal, le frère de Cherylad) ne va pas simplifier l’histoire. Avec un nombre important de cases par page, ce manfra est dense au niveau graphique, mais il n’en demeure pas moins lisible.