L'histoire :
Qui part à la chasse perd sa place : Halan est le prince du royaume de Sabledoray, fils du roi Salim IV. Pour entretenir son physique de beau gosse, il pratique différents sports, mais aucun ne lui plait autant que la chasse. Ainsi, partout à travers le globe, il traque les créatures les plus féroces. Il lui arrive parfois de sauver des vies en chassant des monstres légendaires comme le boofankor. Mais le top du top reste l’affrontement d’une terrible créature lors d’un face à face mortel. Dans le monde animal il n’y a aucune pitié, c’est la dure loi de la jungle. Ce n’est pas en sillonnant les endroits les plus sauvages qu’il est parvenu à tomber sur la proie « ultime ». C’est en effet au beau milieu de la civilisation que le gibier le plus magnifique lui est apparu, celui qui allait avoir raison du prédateur qu’il est. Aucun animal n’est plus dangereux que celui capable de vous attirer dans ses serres d’un simple sourire, cet animal c’est : la cougar…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le manfra les Légendaires jouit d’un succès incontestable auprès du public jeunesse, depuis de nombreuses années. Son scénariste Patrick Sobral et son équipe d’auteurs ont eu l’audace d’en faire une parodie. Ainsi, ils n’hésitent pas à se ridiculiser en se mettant en scène mais également à malmener leurs héros aux pouvoirs extraordinaires. A la différence des autres séries dérivées, Parodia est donc découpée en un gag par planche. Les auteurs s’inspirent de l’actualité et leurs références sont cocasses, comme les légendaires contestataires avec leurs gilets bleus ou encore des allusions au prélèvement à la source. Dans ce nouveau volume on retrouve également des figurants célèbres comme Maître Gims, Stéphane Plazza, le vieux monsieur de Là-haut ou encore des personnages de Disney (qui parleront moins aux jeunes générations), comme la coccinelle ou Gepetto. Les dialogues sont plutôt modernes, mais les chutes des gags sont de qualité inégale. A noter que cette BD ne comporte que 29 planches, ce qui nous laisse un peu sur notre faim. Les personnages ont gardé leurs caractéristiques de la série, mais afin d’accentuer la parodie, les auteurs ont fait le choix de les caricaturer en les miniaturisant.