L'histoire :
Dans le monde d’Alysia, les temps sont troublés et les occasions de se distraire sont toujours les bienvenues. Au détour des petits villages reculés, où il ne se passe pas grand-chose, le cirque Petrouchka vient illuminer l’imaginaire des habitants, le temps d’une soirée. Après le numéro des sabreurs jongleurs Misy-Sipi et Michi-gan, c’est au tour d’Enzim le Lipan d’entrer en piste. Cet animal rare a été recueilli par la troupe : il est amputé d’une patte, mais Michi-Gan lui a bricolé une prothèse mécanique. Alors que l’animal devait être seul en piste, la petite Toopie, fille adoptive de Michi-Gan surgit sur son dos. Cette intervention intempestive n’est pas du gout de Petrouchka…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Vous vous dites certainement : encore une aventure parallèle des Légendaires ! Il est vrai que l’univers créé par Patrick Sobral en est déjà à sa 7ème déclinaison et cela sans compter les 23 albums de la série originelle. Légendaires Stories n’a de Légendaires que le titre. En effet, les super-héros d’Alysia ne font qu’une très brève apparition et sont même relégués aux rôles de figurants dans cette aventure. Les mauvaises langues insinueront donc qu’il s’agit d’un subterfuge commercial pour capter un public de jeunes fans… L’héroïne de cette histoire est une petite fille qui n’en fait qu’à sa tête et qui se prénomme Toopie. Elle est accompagnée d’un animal bleu doté de quelques pouvoirs fantastiques et qui semble s’être échappé de l’univers Pokémon…. L’histoire est on ne peut plus simplissime : 2 cirques s’opposent dans une compétition face à un monarque ; et évidemment, tout le monde n’est pas fair-play… La petite Toopie qui rêve d’avoir son propre numéro va enfreindre quelques règles qui pourraient être préjudiciable pour sa troupe. Ce scénario des plus basiques sombre parfois dans la facilité et peine à surprendre. Seule référence notable à l’esprit de la série des Légendaires, les noms propres revêtent un caractère humoristique. Malheureusement, même graphiquement, Louise Joor (à qui on doit Kanopé, Nesca du clan du lierre) ne convainc pas totalement et laisse une impression de copie réalisée rapidement. Un premier tome globalement peu concluant dans une énième déclinaison qui finit par devenir lassante.