L'histoire :
Pénélope vit de drôles d’aventures. Elle déjeune avec sa mère, un lendemain de cuite. Sa mère lui pose une foule de questions. Mais les réponses sont réduites à leur plus simple expression. Un mot suffit, normal quand on a la tête en vrac ! Un autre jour, elle essaie des lunettes énormes, très mode, comme les aiment toute les fashionistas. Elle s’aperçoit que ça ne lui va pas ! Elle ne manque pas d’énumérer ses 5 pires défauts, du moins grave au plus dramatique. Elle est gourmande (et lèche son assiette pour ne pas en perdre une miette !). Elle est légèrement bavarde (tellement que son mec dort avec des boules Quiès). Elle est un tantinet têtue (elle fait du 36, un point c’est tout !). Elle est quelque peu grossière (et met des pièces dans sa boîte à gros mots). Elle est surtout un poil bordélique…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Suivant une voie jadis ouverte en quelque sorte par Bridget Jones, Pénélope Bagieu a créé un sillon avec Ma vie est tout à fait fascinante. Un sillon qu’emprunteront plus tard Margaux Motin et consort. On sent tout le talent en germe. Sa façon de croquer les petits travers d’une jeune parisienne bien dans son temps, bien dans son époque est parfaite. Un seul dessin accompagné d’un verbe bien senti et parfait suffisent à faire rire aux éclats, avec des références très pop-culture (Brazil, Disneyland, Nabokov, Abba…). Certains pensent que c’est trop girly. Que nenni ! Ça parle à tout le monde. C’est drôle avec un sens de la répartie toujours nickel ! Son trait est simple et efficace avec des attitudes justes et délicates. Mon petit doigt me dit que de cette jeune dessinatrice issue de la blogosphère, on en reparlera. Mais ça c’est une autre histoire…