L'histoire :
Cette année pour la fête de la mode, Mauve et ses trois copines participent au concours de création de mode éthique organisé en ville. Pour cette occasion, la grande créatrice Pamela Verdova, une enfant du pays, revient en ville pour assister au défilé en tant que jury. Mais Mauve n’aime pas aller en ville. Elle ne s’y sent pas à l’aise et préfère rester au milieu de ses jardins avec son ami Crooknek. Ce dernier la persuade d’aller avec ses amies pour choisir les tissus dans les magasins et passer un bon moment. Quelques jours plus tard, Mauve prend le bus pour rejoindre ses copines. En se promenant dans la ville, elle découvre une maison, celle qu’elle voit dans ses rêves. C’est étrange ! Sur la boîte aux lettres est écrit son nom « Bergamote ». Elle en est sûre, c’est la maison où Crooknek a grandi. La semaine suivante, ses copines viennent chez elles pour qu’elle leur montre comment imprimer sur les tissus avec des feuilles naturelles qu’elles ramassent dans le jardin. Elles sont contentes du résultat et sont impatientes de défiler devant la ville. C’est le jour J. Malgré sa peur, Crooknek accepte d’assister au défilé bien caché dans le public sous des lunettes de soleil et un chapeau. Il n’aime pas du tout être vu en ville avec sa tête de citrouille, il craint les moqueries. Les filles sont stressées mais excitées. Elles défilent avec brio et remportent le concours haut la main. Quelle fierté ! Mais maintenant une autre mission attend Mauve qui s’annonce beaucoup plus difficile...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour ce troisième album, Grimaldi imagine la mode, mais une mode raisonnée. Elle fait un parallèle (possible) entre la nature et un milieu plutôt réservé aux paillettes. C’était osé, mais l’idée portée par Mauve, cette petite fille rebelle et pleine de malice aux cheveux mauve, c'était presque une évidence. Dans ce nouveau tome, on voit moins Crookneck qui pourtant a toujours une place centrale et essentielle dans l’histoire. Cécile est à nouveau aux commandes du graphisme, maîtrisé. La colorisation est confiée à Hugo Poupelin. On aime toujours autant le mélange des humains et des animaux, à égalité. C’est drôle de voir des animaux en salopette qui attendent le bus. On découvre quelques éléments qui permettent de mieux comprendre la vie de l’Homme-Citrouille, des questions présentes à la lecture du tome 2 trouvent réponse. On ne déroge pas au p’tit message écolo caché, mais bien présent, pour sensibiliser les jeunes lecteurs aux bienfaits et à l’importance de préserver la nature. Quelle sera la suite de ce conte fantasque ?