L'histoire :
Le colocataire de Pipoute la louze a super envie de manger une bonne brick. Pipoute la louze lui propose de s’installer à table et elle lui sert : une brique. Le colocataire est dépité. Pipoute la louze demande à son prochain boyfriend, qui fait de la muscu, sa motivation pour avoir de gros muscles. Le gars lui répond : « Parce que j’ai un petit zizi ». Pipoute la louze trouve son honnêteté super… mais elle craint que celle-ci desserve son succès auprès des femmes. Alors le gars avoue que la vraie raison, c’est de pouvoir faire monter à la main une super mayonnaise maison. Quand elle participe à des élections présidentielle, Pipoute la louze vote toujours pour le candidat le plus con : c’est le seul moyen de ne pas être déçu ensuite. Pipoute la louze ne va pas souvent au cinéma, parce qu’elle trouve que, généralement, le fim gâche le goût du pop-corn. Quand elle va en soirée dans un bar avec des amies, Pipoute la louze passe tellement de temps à discuter dans les toilettes, qu’elle choisit désormais les bars en fonction de l’accueil des toilettes. Au resto, Pipoute la louze commande une salade César sans salade. Le serveur croit initialement comprendre une salade sans sauce César… mais Pipoute la louze insiste : sans salade. Alors le serveur lui propose de terminer aussi le repas par un sucre sans café.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
James s’auto-édite au sein de « sa » collection Pataques avec ce petit bouquin carré qui nous présente un nouveau personnage féminin de loser (prononcez louzeur), Pipoute. Pipoute est une jeune femme-caniche qui assume sa modernité, son franc-parler et sa liberté de mœurs. Et, donc, qui n’a pas son pareil pour attirer à elle – ou à son entourage – les situations embarrassantes, la plupart du temps dans un élan tout à fait volontaire, grâce à un tempérament décomplexé et légèrement autodestructeur. Le plaisir d’un jeu de mot pourri ou la nécessité d’humilier un proche suffisent à ce qu’elle fasse systématiquement vriller les situations. Son coloc’ (cochon) est son souffre-douleur ; son boyfriend est insuffisant au lit ; ses copines partagent les mêmes délires, ses obsessions (pour les boutons d’acné !), son féminisme un tantinet décalé et son hypocrisie assumée. Chaque page comporte un gag, qui se découpe la plupart du temps en gaufrier de 4 cases (mais pas que). L’ensemble est dessiné par les traditionnels crayons zoomorphiques de James, complétés par des aplats de couleurs fluos.