L'histoire :
Wrandrall retrouve tous ses coéquipiers sains et saufs, tandis que son père vient de sceller la porte du gouffre. Heureusement, Trichelieu, dans ses délires de moine toqué, emporte avec lui une clé mystérieuse trouvée par hasard. Alors qu’ils sont de retour dans la salle bleue, la clé se met à émettre un rayon qui semble relier les deux salles opposées. Le trait lumineux ressemble à un fil directeur, il ne reste plus au petit groupe qu'à le suivre. Pendant ce temps, loin du gouffre, dans la crypte secrète du temple d’Hessindée, le devin, Bernie et Yanosh parviennent à découvrir le grimoire des secrets. Wrandrall et ses compagnons avancent dans la salle cathédrale en suivant toujours le rayon bleu relayé par la clé. Ils atteignent alors un mur sur lequel est dessinée une cible dont le rayon bleu indique le centre. Après moult tergiversation avec ses collègues, Trichelieu insère la clé et tourne vers la droite, ce qui fait apparaître sur le sol une immense carte du monde, tandis que sur le mur les symboles se mettent à briller. Au même moment, à l’entrée du gouffre, la porte d’entrée s’ouvre. Une dragonne au cheveux noirs de jais y pénètre, bien décidée à retrouver Wrandrall et ses compagnons…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Une fois encore, cette quête un brin farfelue imaginée par JBX continue de surprendre par sa lenteur d’exécution. L’intrigue principale s’étire comme chewing-gum mou à chaque album, ne laissant au passage au lecteur désabusé que moult tirades teintées de rimes. Cette lourdeur de narration à la rime facile est pesante. Les nombreuses discussions tac-ô-tac entre les personnages n’apportent rien à la longue, si ce n'est l'ennui. Pour autant, JBX mélange les genres, il puise son inspiration tout azimut. Ainsi apparaît un nouveau personnage, le roi Mortys, une pâle copie d’une certaine momie, monarque funeste, dans le dessin animé des Cosmocats. Or ce clin d’œil n’a pas vraiment de sens dans l'intrigue... La multiplicité des personnages ne contribue pas non plus à éclairer la lanterne du lecteur, tandis que cette affaire de quête annonce un cataclysme (à venir). Fabien Dalmasso tient quant à lui son rythme graphique, notamment pour la multitude de personnages. Les décors, en revanche, sont plutôt limités et pas très bien exécutés. Tout ceci ne parvient pas à relever la faiblesse persistante de ce scénario de plus en plus foutraque...