L'histoire :
Le repas se termine et tout le monde est repu devant le festin qui a été préparé par Alfred. L'ambiance est assez détendue et Sandy passe son temps à embrasser le frère de Sabine. Cette dernière a beau avoir rencontré un vif succès avec son précédent roman, elle n'arrive pas à trouver de l'inspiration. A chaque fois que son agent l'appelle, elle botte en touche et préfère alors se rendre chez l'un de ses voisins, Vladimir, avec qui elle trompe son mari. Alors qu'il regarde Sally se déshabiller, Hans est surpris par Albertine et du coup, se fait corriger par ses deux sœurs. L'aînée est d'ailleurs assez nerveuse, car depuis qu'elle a donné un mot à Philippe, son professeur, aucune réponse ne lui a été donnée. Tandis qu'elle imagine maintes solutions, celui-ci lui répond ne pas pouvoir sortir avec elle. Pierre, de son côté, commence à aller bien mieux depuis qu'il a fait la rencontre de Kyoko, une femme âgée et aveugle, avec qui il s'entend de mieux en mieux.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C'est avec un rythme de parution très (mais alors très très) soutenu, que l'on découvre (ou redécouvre) la famille de Rillettes de sucre et leur quotidien où amour, tendresse et humour sont étroitement liés. Dans ce troisième opus, Clémence agite fortement son récit en l'octroyant de rebondissements savoureux qui, à l'instar du cliffanger, promettent énormément pour la suite. Les personnages évoluent peu à peu : Pierre passe ainsi du grand-père dépressif et stone à un vieil homme redécouvrant les petits plaisirs aux côtés d'une femme. Sally, qui jusqu'ici passait son temps à sortir avec de nombreux garçons, commence à se demander si elle ne devrait pas changer. Rillettes au sucre est une série dans l'air du temps qui aborde des sujets actuels et qui touche tout le monde. Cette caractéristique est renforcée par les dessins simples et naïfs de l'auteure. Sans surenchère d'effets de style, Clémence parvient en effet à rendre très expressif son trait. Une série familiale, sympathique et décomplexée.