L'histoire :
Alors que Luca et les autres élèves de l’Imagi-school assistent à la finale de la coupe du monde de Dream Ball, le match est arrêté à cause d’une attaque d’Apophis, le serpent géant. Les attaques du monstre sont de plus en plus fréquentes, mais Seth et son groupe de super-héros interviennent systématiquement pour le stopper. Cependant, Apophis est chaque fois plus puissant et ce coup-ci, Seth est contraint de mettre son rêve en mode cauchemar pour éliminer la créature. Si tous les enfants sont ébahis de découvrir Seth et ses disciples à l’œuvre, ce n’est pas le cas de Luca qui s’inquiète que son ami Hugo, mystérieusement enlevé, n’ait pas encore été retrouvé. Il questionne donc le directeur de l’école, qu’il prend pour son père. Ce dernier se veut rassurant en lui expliquant que la police ne tardera pas à le retrouver. Ensuite, le directeur enchaîne en expliquant aux enfants qu’avant les vacances d’été, ils vont devoir participer à une épreuve qui déterminera s’ils méritent de passer en seconde année. Et cette épreuve ne sera ni plus ni moins qu’un tournoi de Dream Ball par équipe de cinq enfants et leurs cinq rêves ! Comme Luca et Super caca, son rêve, font partie des plus faibles, ils se retrouvent logiquement dans l’équipe zéro, dont le totem sera la chèvre…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour rappel, l’Imagi-school forme des enfants capables de donner vie à leur rêve et leur apprend à utiliser cet avatar animalier, un peu à l’instar des dresseurs de Pokémons. Dans cet univers, on suit les pérégrinations de Luca, un enfant qui a forcé le destin pour entrer dans cette prestigieuse école et qui a donné forme à un Super Caca qui sent la fraise. Pour ce second tome, Davy Mourier étend plus encore l’univers via la compétition de Dream Ball, la présence de Seth et ses disciples, et la découverte des différentes transformations que peut subir le rêve d’un combattant. En sus, on a le droit à pas mal de révélations et de découvertes liés à l’enlèvement d’un enfant de l’école magique à la fin du tome précédent. Tout cela au cœur d’un scénario fendard, un brin foutraque, où l’humour est omniprésent. Si la compétition de Dream ball ressemble assez fortement au combat d’arènes dans Pokémon (de nouveau), les références et le ton parodique dans laquelle baigne la série font rapidement oublier cette ressemblance pour une lecture des plus amusantes. Ainsi, les plus jeunes s’esclafferont souvent en découvrant les œuvres de Super caca armé de son pipistolet ou encore de son bazookaka. Côté graphismes, Stan Silas (dessin) et Valérie Sierro (couleurs) remplissent parfaitement le job. Leur griffe manga bien colorée rend parfaitement justice à la bonne humeur et au côté déjanté de la série. Bref, si vous étiez resté sur votre faim lors du premier tome, ce second devrait davantage vous plaire avec un univers étendu et une découverte plus approfondie des élèves et des capacités de leurs rêves…