L'histoire de la série :
Pour gagner un peu d’argent de poche, des étudiants participent à une expérience pharmaceutique en testant la nouvelle molécule XZ444 mise au point par le puissant trust Lexmandlweis. Ce médicament à absorber quotidiennement est sensée influer sur le sommeil, notamment en améliorant le rendement de la phase du « sommeil paradoxal ». Mais des effets inattendus se produisent : deux jeunes se retrouvent à mettre en application des pulsions meurtrières, en tuant sans scrupule leurs proches ou leurs parents. Pire : ils se découvrent des pouvoirs psy de plus en plus puissants. Se sentant invulnérables, ils défient les autorités dans une cavale meurtrière...
L'histoire :
Il ne fait plus bon vivre dans cette bonne ville de Nice. Le commissaire Gillioc enquête sur une série de meurtres bien sanglants. La première victime, Pierre de Songis, un astrophysicien réputé, a été retrouvée égorgée et émasculée (dans cet ordre, heureusement pour lui !). Puis quelques jours plus tard, c’est Sabrina, la petite amie de Michael Farise qui y passe. Un point commun à tous ces meurtres : la signature de l’assassin. Une inscription latine, un fragment de texte littéraire et une marque physique sur la victime. Quel lien existe-t-il entre toutes ces personnes ? Quelle est la signification de ces traces laissées par l’assassin ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Polar complexe, avec un assassin décidément très cultivé ! La multitude d’interprétations possibles des symboles laissés en pâture aux enquêteurs, et au lecteur, par le psychopathe ne rend pas la chose aisée. Sur les 46 pages de Zone Mortelle, pas moins de 13 pages explorent les différents sens qu’on peut donner à ces signes ! Globalement, on reste donc un peu paumé après la lecture de cet album. Ce premier tome semble donc à prendre davantage pour une mise en scène de l’histoire. Mosdi prend en effet soin de bien poser les événements, les intervenants. Et pour finir, fait disparaître sans vergogne tous les personnages qui semblent avoir de l’importance ! Cette complexité donne une saveur particulière à la lecture : elle nous permet de multiplier les interpretations... Quant au dessin, rien de très excitant. Classique dans le trait, moderne dans la mise en couleur, il passe presque inaperçu, occupé qu’est notre cerveau à comprendre l'assassin.