L'histoire :
Sur les côtes sénégalaises, un bédouin à dos de dromadaire scrute l’horizon. Sur la plage, il repère une couverture ainsi qu’une bouée sur laquelle est inscrit « La méduse ». En se rapprochant de la couverture, le corps inanimé d’un adolescent git : il s’agit de Maxime qui semble être le rescapé d’un naufrage. Le jeune mousse se réveille dans la tente d’Ali avec une douleur intense à la jambe : son hôte lui a prodigué les soins pendant qu’il dormait. Le nomade lui prépare un thé et demande à Maxime de raconter son histoire. Le jeune marin explique comment il est tombé à la mer et les vaines tentatives de l’équipage français pour le sauver. Les semaines qui suivent, Ali inculque à Maxime les rudiments du maniement du sabre, la manière de monter un dromadaire…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce récit d’aventure qui se déroule au XIXème siècle, en période post napoléonienne, retrace le parcours d’un mousse qui va évoluer sur les côtes du Sénégal ainsi que dans les jardins du Roy à la Réunion. Maxime croisera notamment Richard Troll et Jean-Michel Claude Richard (des botanistes) ainsi que l’esclave qui a découvert le moyen de cultiver la vanille. Cette aventure romancée s’inspire de quelques faits historiques et aborde notamment des sujets comme la colonisation, l’esclavage, la traite des noirs, le tout sur fond d’espionnage. Si le dessin d’Adriano Floch est foncièrement plaisant, avec un trait d’une grande finesse, fluide et d’une réelle maîtrise graphique, rehaussé par de belles couleurs, on ne peut pas en dire autant du scénario. En effet, on peine parfois à suivre le fil conducteur de cette histoire. Certains raccourcis chronologiques ou des flashblacks impromptus parasitent la narration et ne facilitent pas la bonne compréhension de cette histoire. Plusieurs relectures sont parfois nécessaires pour saisir la subtilité de certaines ellipses.