L'histoire :
Un marchand d’art nommé Gassire se fait voler chez lui des dessins de maîtres qu’il devait déposer dans un coffre à la banque le lendemain. Le souci, c’est que ces dessins appartiennent à l’inspecteur Béchoux et que celui-ci est maintenant dans un état de colère incroyable. Dans le même temps, la bande à Mariani fait évader de prison un faussaire génial nommé Kowalsky. Ils coupent l’herbe sous le pied à Alain, l’homme de main d’Arsène Lupin. Il rentre bredouille chez son patron quand, au passage, il apprend le vol des dessins. Il s’empresse alors d’arriver à l’agence Barnett, dont le propriétaire n’est autre que son patron, Arsène Lupin, pour lui rendre compte des nouvelles. Les finances de son agence sont d’ailleurs au plus mal et il doit trouver rapidement de l’argent pour renflouer ses créanciers. Malheureusement, les nouvelles d’Alain n’arrangent pas les affaires de Lupin. Il connait la bande à Mariani et envoie Alain du côté des vieilles écluses de l’ancienne usine SIPRALEC afin de les surveiller. Pendant ce temps, Arsène se penche sur l’affaire des dessins volés de Béchoux…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les auteurs Joël Legars et Marc Lizano présentent une adaptation rigolote très libre du célèbre gentleman cambrioleur de Maurice Leblanc, Arsène Lupin, en la transposant en BD animalière. Voilà l’Arsène devenu une souris noire baignant dans des affaires d’art et patron de couverture de l’agence Barnett, enquêtes et filatures. L’intrigue se construit en deux parties distinctes. La première s'intéresse à un vol de dessins d’art ; la seconde tourne autour d’un faussaire particulièrement doué, dont les talents attisent la convoitise de beaucoup de monde. Lupin, dans cette affaire, a besoin des talents du faussaire pour se sortir d’un mauvais pas, tandis que le vol des dessins lui donne l’occasion de mener une enquête. Ce scénario est très librement inspiré de la nouvelle Les douze africaines de Béchoux de Maurice Leblanc. Joël Legars utilise un dessin simple pour enluminer son récit. Les personnages zoomorphiques bigarrés évoluent à travers des décors sommaires, qui ne relèvent pas le niveau de l’ensemble. Mais au fond, on peine à imaginer un Lupin des temps modernes sous les traits d’une souris plus proche du détective privé que du véritable voleur gentleman...