L'histoire :
En mars 2001, la journaliste Caroline Lhomme a été victime d’un accident vasculaire cérébral la mettant alors dans un état désespéré à l’hôpital Beaujon. Après quelques jours, les nouvelles se veulent plus rassurantes. Elle se trouve dans une sorte de coma, ne parle pas et ne voit pas non plus. Toute l’équipe médicale s’affaire au mieux pour la sauver. L’état de santé de Caroline s’améliore alors peu à peu. Les médecins suspendent sa respiration artificielle, elle reste malgré tout très fatiguée et pour le moment, elle ne peut pas bouger son côté gauche. Jours après jours, Caroline s’améliorent, elle réagit de mieux en mieux, elle comprend ce qu’on lui dit et peut écrire sur une ardoise pour répondre. D’ailleurs, le premier mot qu’elle écrit sur son ardoise après son accident, c’est le mot « fuck »…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le journal pas triste de Caroline Lhomme, comme elle le nomme, raconte tout son parcours de vie difficile à la suite d’un accident vasculaire cérébrale. Son livre, elle le raconte sous forme de journal, écrit non pas pour faire pleurer mais pour expliquer avec plein d’humour sa propre expérience de vie. A ce moment là, on découvre la gravité de l’accident et ses conséquences très lourdes dont Caroline va de voir tenter de s’affranchir une à une, avec un très grand courage et une formidable détermination. Son ouvrage est savamment illustré par une grande dame de la bande dessinée, Florence Cestac, qui propose une vingtaine de dessins, comme elle sait si bien les faire. Son trait caricatural et reconnaissable entre mille fait mouche à chaque fois et fige de façon humoristique un moment de vie ou une situation racontée par Caroline Lhomme. Ainsi, au fil des pages, on découvre sa vie post-AVC dont elle raconte les évènements de façon chronologiques à partir de 2005 et jusqu’à aujourd’hui. Caroline Lhomme termine en effet son livre avec sa rééducation au temps du coronavirus ou plutôt du conardovirus comme elle le nomme (si justement).