L'histoire :
Avec son égouttoir à nouilles sur la tête en guise de casque, le mini chevalier s’apprête à manger dans la cuisine, en compagnie de sa maman. Celle-ci lui demande de mettre la table… mais cette mission n’est pas digne d’un chevalier ! Le mini chevalier se rebelle… et se fait enguirlander. Il partage sa colère plus tard dans le jardin, avec son ami le yéti Caramel. Il aimerait tant vivre des épopées fantastiques… Soudain, un bruissement dans un buisson le met en alerte. Une fillette déguisée en raton-laveur en surgit et se présente : elle est la princesse-animal et leur propose de les téléporter vers de trépidantes aventures ! Aussitôt dit, aussitôt fait : ils atterrissent dans son royaume (où elle est déguisée en abeille). Mais ce royaume est menacé par un monstre vert géant, qui détruit tous les immeubles alentour, comme un gros méchant. Le mini chevalier décide d’agir, mais il ne sait pas trop comment s’y prendre : le monstre est quand même super géant et super fort ! Il remarque alors qu’une voiture décapotable semble être fichée dans le dos du monstre. Il demande donc à Caramel (qui est assez fort lui aussi) de la retirer… Ouf ! Des semaines que cette voiture faisait super mal au monstre, sans qu’il parvienne à la retirer ! Ils sont désormais copains…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans des petits livres à l’italienne, les éditions Didier Jeunesse débutent une nouvelle collection de courts récits en BD pour les très très jeunes… néanmoins ceux qui savent lire (ou du moins, apprennent). Il n’y a guère plus qu’un désir de pure distraction à travers les 4 courtes premières aventures chevaleresques et imaginaires de ce garçonnet et de son yéti de compagnie. Il rencontre la princesse-animale, vient en aide à un géant vert (qui ne produit pas de maïs, mais détruit des villes), part en quête d’un trésor caché… et aligne des péripéties on ne peut plus linéaires, bon enfant et sans prétention. Le dessin est simplissime, la finalité également, les teintes logiquement bien colorées. L’auteur américain Pranas Naujokaitis, qui en est à l’origine, convoque quelques vagues images de la culture mainstream internationale, telles que le sabre laser (on pense à Star Wars), la créature géante qui détruit la ville (un classique du manga) ou la chasse au trésor. Une BD hypra-gentillette…