L'histoire :
La vie est belle pour la pulpeuse Cicca qui ne se contente de presque rien : la mer, le soleil… et quelques étalons. Ainsi lorsque le désir parcourt insupportablement son ventre, elle n’a qu’à ouvrir sa porte d’entrée pour choisir parmi les mâles qui s’agglutinent sur son paillasson, celui ou ceux qui éteindront ce feu. Ces derniers temps, pourtant, lassitude et ennui gagnent du terrain. Cicca a envie d’autres horizons, de luxe, mais surtout de sexes moins « rustiques » et plus virtuoses. Ainsi, elle quitte ce petit village du Costa Rica à destination du carnaval de Rio. Les quelques 9000 km qu’elle doit parcourir ne l’effraient pas, elle trouve même un brave chauffeur totalement désintéressé prêt à sacrifier son camion pour satisfaire le projet. Après quelques heures de routes et plusieurs fellations, le pauvre homme et son fourgon rendent l’âme, délaissant la belle aventurière au cœur d’une dense forêt. Cette solitude n’est que passagère et l’aventure, le sexe, ne tardent pas à reprendre les commandes du destin de Cicca. Ainsi, d’abord, les Amazones et l’appétit étouffant de leur reine, puis l’anatomie particulière des hommes de la tribu des têtes à capuche ont raison du train-train qui commençait à gangréner son quotidien. Pourtant l’insatiable jeune femme n’est qu’au début de ses sextraordinaires découvertes…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec une double onomatopée pour emblème, cette série érotico-aventurière ne nourrit pas d’autres ambitions que de parodier les séries Z du genre et d’utiliser ce canal pour contenter notre œil malivicieux… Ainsi ce 4e chapitre propose un enchainement de tableaux qui ont pour seul objet de trouver un moyen de multiplier les scènes coquines. Tout est prétexte pour proposer des plans rapprochés de la croupe avantageuse de la belle Cicca ou pour lui faire faire un nombre incalculable d’exercices qui mettent à rude épreuve muscles divers et variés. Incontestablement, on sent que les auteurs se sont fait doublement plaisir en donnant vie à quelques fantasmes et en jouant sur le fil de la caricature. Loin d’être d’une incroyable subtilité, il y a toujours une arrière pensée humoristique et quelques situations d’un loufoque déjanté, éloignant l’indigestion que la multiplication des scènes hot pouvait provoquer. Graphiquement, le trait de Jordi Bernet sans virtuosité outrancière correspond parfaitement au choix caricatural du récit. Force est de reconnaitre qu’il nous gratifie d’un lot de pin up que seul un œil pur et vertueux pourra ignorer. Et qu’il ne nous la fasse pas, ces deux-là ! Il s’agissait bien de l’objectif premier : provoquer chez le chromosomé Y une excessive salivation.