L'histoire :
Marseille, une nuit d’été torride. Charlotte n’arrive pas à trouver le sommeil, elle se rend dans la cuisine pour boire un verre d’eau. Stupeur et affolement : un début d’incendie commence à enfumer l’appartement. Aussitôt, la jeune fille en nuisette va réveiller ses 2 colocatrices Aline et Mei Li. Après quelques tergiversations, les 3 copines fuient l’appartement en tenue (très) légère. Cette situation dramatique est cependant l’occasion pour ces jeunes femmes girondes, en mal d’amour et de sexe, de rencontrer un pompier bien charpenté. Obligée de quitter leur logement, Charlotte révèle à ses amies qu’elle est la fille d’un riche financier italien qui peut les héberger dans la villa familiale. Alors que cette dernière s’était jurée d’être indépendante de ses proches, la voilà donc contrainte de revenir dans la maison de son enfance, ravivant de mauvais souvenirs. Les trois jeunes filles souhaitent profiter de ce lieu exceptionnel, de leur jeunesse et de leurs charmes, mais elles ne se doutent pas de ce qui se trame dans leur dos.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un diptyque de SF Fantastique, Pandamonia, où l’on avait déjà découvert quelques appétences pour les personnages sexy, Vincenzo Cucca et Vincenszo Lauria au dessin, associés à Ennio Ecuba pour le scénario, franchissent le pas de la BD pleinement érotique, avec un ton humoristique. Dans la cité phocéenne, trois jeunes filles différentes – mais très sexy – cohabitent dans un même appartement. Mei Li, l’asiatique aux mœurs débridées de ce trio aux allures de bimbos va casser le mythe du prince charmant auprès de ses deux acolytes et les inciter à devenir « des femmes avec des couilles », autrement dit faire du sexe pour le plaisir. Au-delà des atouts physiques de ces jeunes filles qui savent jouir de leurs charmes, les auteurs italiens associent une enquête policière à laquelle vont être mêlées les trois insouciantes. Sans grand intérêt, l’intrigue est largement prévisible et apparaît davantage un prétexte pour glisser quelques scènes coquines, notamment dans une piscine. La lecture de cette BD est plaisante, mais à l’image des films érotiques, elle ne restera pas dans les mémoires pour son originalité, ni ses qualités narratives. Le dessin léger de Cucca est quant à lui très plaisant et sied à merveille aux héroïnes pulpeuses. Les couleurs acidulées de Mariachristina Frederico donnent le sentiment que cette BD est tirée d’un dessin animé, ce qui renforce également la frivolité de ces trois cagoles…
