L'histoire :
En 1959, le père volage, Pal Sarkozy, quitte son épouse Andrée, dite Dadu. Celle-ci reprend donc ses études d'avocate pour élever seule ses trois enfants, avec l'aide du grand-père Bénédict. Nicolas n'a alors que 4 ans, ce qui ne l'empêche pas d'être une teigne envers son grand frère de 8 ans, Guillaume.
En août 1984, le petit Nicolas a bien grandi : il est désormais maire de Neuilly-sur-Seine. Ce jour-là, il marie une star du petit écran, devant un panel de célébrité : l'animateur Jacques Martin prend pour épouse Cécilia Ciganer, petite-fille du compositeur espagnol Isaac Albeniz. Or, dès qu'il la voit, Nicolas en tombe amoureux. Dès lors, il s'arrange pour en savoir plus sur elle, la revoir et la coucher dans son lit...
En juin 2002, Nicolas Sarkozy est ministre de l'intérieur. Dans ses bureaux de la place Bauveau, sa femme Cécila exige d'avoir un bureau jouxtant le sien. Elle régit alors beaucoup de choses, reçoit les journalistes, décide des menus, critique ses conseillers... Et ça continue lorsqu'il passe au ministère des finances. Au printemps 2004, la scénographie du congrès qui le portera à la tête de l'UMP est alors confiée à un certain Richard Atias...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En prenant la tête de l'état français en avril 2007, Nicolas Sarkozy avait promis la « rupture » et il a effectivement imposé un nouveau « style » politique. Pas certain que ladite méthode soit celle qu'attendait ses électeurs, elle est cependant moins protocolaire, plus « virile »... En échos à ce dernier qualificatif, Renaud Dely, rédacteur en chef de la matinale de France Inter et ancien directeur adjoint de Marianne, s'est donc attelé à un exercice intéressant : un portrait de l'homme à travers ses relations avec les femmes, qu'elles soient compagnes, partisanes ou ennemies. Évidemment, le ton est foncièrement sarcastique, mais il s'appuie sur des faits véridiques et au final, on apprend pas mal de petites choses tout en se délassant. Dely découpe son bouquin en autant de chapitres de BD que de figures féminines. De Dadu (sa mère), à Carla Bruni, en passant par Cécilia qui joua un rôle plus qu'important dans sa carrière, la diatribe écorne également les alliées (Rachida Dati, Rama Yade) ou les ennemies politiques (Ségolène Royal). Le dessin est logiquement assuré par un vieux routier du circuit, Aurel, dessinateur de presse dans le Monde, Siné Hebdo, Politis..., sur son mode caricatural spontané habituel. Et à chaque fois que de besoin, des petits laïus informatifs viennent s'inscrire en marge de la BD. Pas sûr, que ce petit exercice satirique et néanmoins didactique, ravisse pleinement celui qui a avoué un jour préférer « l'excès de caricature » à la censure...