L'histoire :
En usurpant l’identité d’un humain, le robot A-lan a tranquillement pris place dans la navette qui l’emmène à la station spatiale internationale « Rigida Dllortrang ». Hélas, sa fraude a fini par être révélée et la police de l’espace confie à sa toute jeune Lieutenant Alalula Uvananina le soin d’appréhender A-lan dès l’atterrissage. En compagnie de son coéquipier – l’androïde C-op – la lieutenant se rend au hall de débarquement des navettes pour stopper l’usurpateur. Hélas, suite à un cafouillage dans les fichiers, Alalula embarque le mauvais robot. A-lan en profite pour récupérer un utilitaire au centre de location de véhicules d’exploration et quitter la station orbitale pour rejoindre le contrebandier qui va l’aider à se rendre dans la mer de débris pour mettre la main sur la batterie dont a besoin Nao. Loin de s’avouer vaincue, Alalula décide de prendre le robot en chasse après avoir constaté son erreur… Au même moment dans la mer de débris, P-dro – le robot créé par le « Grand Troll » – est déjà en affaire avec des trafiquants. Sans entrer dans les détails, il confie aux Hommes du Grand Troll la mission de dupliquer le robot qu’il leur confie à l’aide des débris environnants. Et ce, jusqu’à ce qu’ils soient suffisamment nombreux pour constituer une armée…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier tome mettant en place beaucoup de personnages et d'éléments, cette seconde partie toujours imaginée par le duo BeKa se veut beaucoup plus dans l’action. En effet, il se passe beaucoup de choses ! Le Grand Troll se lance dans le plan final visant la destruction d’un lieu gardé secret ; la lieutenant Alalula se lance à la poursuite d’A-lan ; la bêtise de P-dro ; les agissements des « gentils » chacun de leur côté pour découvrir les plans du Grand Troll et détruire son empire... Bref, les rebondissements sont nombreux et menés tambours battants. Sans en dévoiler trop, disons simplement que cette seconde partie tranche nettement avec l’album précédent puisqu’elle ne laisse pas un instant de répit, ni pour les personnages, ni pour les lecteurs. En ce sens, on déconseillera fortement de lire ce tome 2 sans avoir (re)lu le tome 1, au risque d’être complètement perdu… Cet album reste très agréable à lire grâce aussi à l’humour distillé tout au long du scénario. Les dessins et les couleurs sont quant à eux toujours signés par Thomas Labourot. Très inspiré des mangas, le dessinateur offre un univers futuriste dynamique aux cadrages audacieux qui ajoutent à l'explosivité du récit. Une série originale et très divertissante.