L'histoire :
Nos quatre adostars, Aspartine, Rotatine, Stratobaf et Fuso sont définitivement persuadés qu’ils vont devenir célèbres. Ils vivent chacun chez leurs parents, mais la cohabitation devient de plus en plus difficile. Les parents ont du mal à suivre la vie de leurs ados. Le père de Fuso, par exemple, ne sait plus quoi faire face à la flemmardise aigue de son fils. Ce dernier passe son temps vautré sur le canapé, à regarder des émissions débiles à la télé. Il a la critique facile, lui qui veut être une star, mais il ne fait rien pour le devenir. Rotatine, elle, ne supporte plus ses parents qui ne cessent de la chouchouter. Ils en ont toujours après elle et ne la laissent pas vivre sa vie d’ado. Elle veut juste de la tranquillité pour écrire ses poèmes tragiques, afin d’être reconnu dans ce milieu. Entre Aspartine et sa mère, qui passe son temps en chirurgie esthétique, c’est un concours de beauté. Devenir un mannequin célèbre, avec une mère pareille, ça n’est pas de tout repos. Stratobaf, lui, quand il ne squatte pas chez Fuso, reste collé à son ordinateur portable. Ses bons conseils auprès de ses amis se terminent toujours en coup foireux…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans ce troisième tome, Laurent Noblet et Philippe Bercovici laissent de côté le sujet « comment devenir des stars dans le showbiz » et se concentre sur la vie au quotidien de nos quatre ados. En effet, comment vivre au quotidien avec une ado sans que cela ne tourne à la catastrophe ? Ils s’éloignent donc un peu des précédents albums pour se recentrer sur le thème du conflit intergénérationnel entre ados et parents. Le format habituel d’histoires courtes et de gags est donc réitéré, avec des chutes plus ou moins réussies. L’originalité n’est pas vraiment au rendez-vous. Les clichés d’ado en conflit avec leurs parents demeurent hyper classiques. Evidemment, les jeunes générations qui ne voient pas plus loin que le bout de leur lorgnette, retranscrivent dans leurs « style-of-life » les comportements médiatiques actuels, très influencés par les émissions de téléréalité et la mode. Le superficiel est donc à l’honneur… Cette BD jeunesse passera néanmoins plutôt pas mal auprès des lecteurs de 10 ans…