L'histoire :
- Mission apocalypse : Dans la banlieue parisienne, tôt le matin, un fourgon blindé en transit est brutalement stoppé par un camion. Des hommes en cagoules et armés prennent d’assaut le fourgon, puis prennent la fuite par bateau avec le butin…
- Les pilotes de l’enfer : La radio et la télévision américaine annoncent l’attaque du commando pirate sur l’aéroport de San Cristobal, au Managua. Les terroristes se sont emparés de deux Tomcat de l’US Navy invités pour l’occasion. La maison Blanche est en alerte maximum face à cette deuxième attaque ultra organisée…
- Le feu du ciel : Buck et Sonny sont bloqués, tel des naufragés, depuis trois jours sur une île. En pleine nuit, ils aperçoivent un navire au large et allument un feu sur la plage pour se faire repérer. Une chaloupe arrive avec des soldats à bord. Il s’agit de militaires cubains. Malheureusement, ils sont pris pour des espions américains…
- Les agresseurs : Un avion radar américain en survol au-dessus du détroit de Béring détecte un jet volant rapidement à très basse altitude. Il s’agit d’un avion soviétique, qui est en train de franchir la frontière américaine sans autorisation…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette intégrale conséquente rassemble les quatre derniers albums complets écrits par Jean-Michel Charlier après le décès de Victor Hubinon en 1979. Pour ces quatre albums, le scénariste collabore avec un dessinateur de talent, qui n'en est alors qu'à ses débuts : Francis Bergèse. La série reprend alors un nouveau souffle, jusqu’au décès de Charlier en 1989. On retrouve ici Buck Danny confronté à un complot international composé des plus grands terroristes, dont Lady X, bien décidés à générer le chaos mondial. Fidèle à son style, Charlier convoque tous les ingrédients qui ont fait le succès de la série : intrigue, mystère, enquêtes, actions, et bien sûr, le tout dans le décorum de fond de l'aéronautique militaire. Au dessin, Bergère reprend donc le flambeau laissé par feu Hubinon. Le challenge de taille est réussi, car le dessin colle parfaitement au style de la série. Les traits des personnages sont impeccables, on ne parvient pas vraiment à voir la différence avec les précédents albums. En fin d’album, on trouve les 16 planches des Oiseaux Noirs, réalisés à l’époque par Bergèse, avant le décès de Charlier. Une aubaine pour les fans de la série.