L'histoire :
Du côté de chez Poje, il se passe toujours quelque chose d’intéressant. Le comptoir est animé même quand Poje n’est pas là : c’est sa femme Micheline qui prend le relais. Il faut dire qu’ils en voient passer, du monde ! Quand ça n’est pas un représentant en aspirateurs qui vient faire son business, ce sont des clients peu scrupuleux qui tentent de partir sans payer. Heureusement, Poje veille. Avec sa femme Micheline, il a mis en place toutes sortes d’astuces pour palier à ce genre de mésaventure. Poje est aussi toujours à l’affût d’une bonne idée pour gagner des clients. Mais encore faut-il interpréter ces idées correctement… autrement, c’est la déroute dans le café. Reconnaissons que Poje a vraiment de drôles d’idées, surtout pour les vacances avec Micheline au bord de la mer. Elles finissent généralement à l’hôpital. Les clients ont également des histoires surprenantes à raconter et Poje se fait un plaisir de les écouter. C’est l’avantage du comptoir : être au courant des potins colportés par les clients…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans ce 20e album Du côté de chez Poje, Raoul Cauvin et Louis-Michel Carpentier nous prouvent qu’ils ne sont toujours pas à court d’idées pour les aventures de leur cafetier. Le concept est pourtant toujours le même : plusieurs histoires courtes « humoristiques », de quelques planches, dont les chutes d’un humour au premier degré empruntent une finesse qui n’a d’égal que celle du malt triplement brassé… Néanmoins, le personnage de Poje possède une bonhommie attachante, avec un physique bedonnant à la Talon et un gros nez typique de l’école de dessin éponyme. La comparaison ne s’arrête d’ailleurs pas là, sachant que le papa scénariste de Poje est amateur de bière. Toutefois, la référence aux super-héros s’arrête vraiment à la formulation du titre. Pas une seule fois dans ces nouvelles histoires, Poje n’use de superpouvoirs pour sauver la vie de quelconques veuves ou orphelins en détresse. Bref… A noter enfin que la bande dessinée sera adaptée en pièce de théâtre courant 2009. Le concept de la brève de comptoir n’est pas prêt à se tarir…