L'histoire :
Cela fait maintenant sept ans que Kyle a été enlevé et emmené sur une planète inconnue où il subit expériences et entraînements en compagnie d'autres enfants venant de partout dans l'univers. Toutefois, en retrouvant le cadeau – une montre talkie-walkie – que sa sœur lui avait offert la veille de son enlèvement, le garçon se rappelle qu'il est un terrien. Ayant échoué à quitter la planète et à rentrer chez lui en compagnie de son meilleur ami Quily, Kyle est désormais prisonnier et s'apprête à subir une nouvelle fois un effacement de mémoire. Quant à son meilleur ami, il est actuellement sur un lit d'hôpital et confie à Mohll – la fille à tentacules – qu'il sent que c'est la fin pour lui. Son organisme a emmagasiné inconsciemment trop de données qu'il n'arrive pas à assimiler... Cependant, le temps ne s'arrête pas pour autant sur la planète. Le très attendu grand tournoi entre élèves est lancé ! Cela fait des années que les gamins sont entrainés en vue de ce jour et le grand favori ne semble pas avoir de réels adversaires. C'était sans compter sur Kyle qui vient d'être « reprogrammé » et qui semble avoir son instinct et sa rapidité décuplés depuis leur dernier affrontement. Le terrien tient tête à son solide adversaire, mais ce dernier semble ne pas encore avoir montré tout son potentiel...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Jeune terrien kidnappé par des extra-terrestres, Kyle vit sur une planète inconnue avec d'autres enfants et n'espère qu'une chose : s'enfuir pour retrouver sa petite sœur ! Cette troisième partie, toujours imaginée par Marco Russo, reprend alors que le héros a raté son évasion et s'apprête à subir un nouvel effacement de mémoire, juste avant le lancement du grand tournoi où tous les enfants doivent s'affronter pour déterminer qui est le ou la meilleure. Extrêmement rythmé, ce tome 3 ne manque pas de punch, mais il souffre cependant d'un enchaînement d'actions et d'événements abrupts. Et ces (trop) nombreuses ruptures sont alternées par des dialogues trop peu présents et très peu intéressants, finalement. Seule l'arrivée d'un véritable grand méchant en fin d'album sauve l'ensemble. La mise en images très inspirée shonen (manga) d'Alessio Zonno est elle aussi très pêchue, mais elle reste conventionnelle et manque de fluidité dans les combats. Les couleurs criardes de Luca Pinelli rajoutent de l'énergie à l'ensemble. Si on a déjà fait bien mieux dans le genre, la série devrait néanmoins plaire au jeune lectorat. Reste à voir si l'apparition de ce super-vilain relancera l'ensemble...