L'histoire :
Théo, Tania et son frère Alban courent après leur chien Patrok. Ce dernier a décidé de se faire la belle dans la forêt. Au bout de leur poursuite, les enfants tombent face aux ruines d’une école. Les trois amis décident de s’introduire dans le bâtiment délabré pour y récupérer leur chien qui s’y est réfugié. A l’intérieur de ces ruines, la végétation a repris ses droits et les planchers sont vermoulus. Alors que Théo se précipite pour rattraper Patrok, sa jambe traverse le plancher. En récupérant leur ami, Tania trouve une vieille boîte à biscuits qui semble avoir été cachée. Sur le chemin du retour, piqués par la curiosité, les enfants décident d’ouvrir cette boîte et y découvrent une carte postale. A la lecture, ils comprennent qu’il s’agit d’une lettre d’amour désespérée qu’une jeune femme prénommée Toinette destinait à un certain Ernest…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Une nouvelle équipe d’enquêteurs en herbe est née : La brigade des souvenirs. Après la découverte d’une mystérieuse carte postale rédigée durant la première guerre mondiale, Alban, Tania et Théo vont tenter de retrouver des traces de celle qui l’a rédigée et celui à qui elle était destinée. Pour mener à bien leurs investigations, les enfants vont solliciter des personnes âgées de leur entourage, les archives départementales, un ancien instituteur, un notaire, une bénévole de la Croix Rouge et même les services de l’état civil. Ces apprentis généalogistes vont ainsi mettre à jour un secret de famille. A l’origine de cette histoire, Carbone et Cee Cee Mia (scénaristes) se sont inspirés d’un fait divers qui s’est produit en 2016 à Nice, quand les ouvriers d’un chantier ont retrouvé une carte postale avec une déclaration d’amour désespérée. Destinée à un public jeunesse, cette histoire est plutôt trépidante. Les découvertes progressives, les espoirs déçus, les surprises, les rencontres successives, rendent cette enquête tout à fait crédible. Le trio emmené par Tania suscite une certaine émulation positive autour de lui. La narration est fluide avec quelques flashbacks qui nous renvoient à la fin de la première guerre mondiale. Le dessin semi-réaliste est léger et donne une réelle dynamique au récit. Un dossier sur la place de la femme dans la société en 1914 vient conclure de manière pédagogique ce premier volume. A noter que la seconde aventure de La brigade des souvenirs sort simultanément à ce premier opus.