L'histoire :
Après le drame de l’épisode précédent, l’assassinat de Petrus, l’amant en titre de la belle Marilou et l’emprisonnement de son mari, la vie ne tarde guère à reprendre ses droits. Marilou embauche Jacques, un vagabond de passage comme pompiste et en fait son nouvel amant. Du coup la vie du café semble retrouver son petit train-train, si ce n’est l’absence du mari et la présence insistante de l’instituteur du village. Marilou n’en a plus que pour Jacquot. Il faut reconnaître qu’il y met du sien, il abat les corvées sans rechigner, prodigue à la belle insatiable tous les soins qu’elle réclame et surtout ne pose pas de questions. Il finira pourtant quand même par avoir des réponses…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A court d’inspiration, Servais nous avait habitué à mieux. Certes on retrouve dans cette chronique d’après guerre le crayonné habituel, les courbes avantageuses de l’héroïne et le charme un peu désuet des campagnes françaises. Mais, hélas, c’est à peu près tout. Le reste n’est qu’une suite de lourdeurs sans grand intérêt, cette histoire d’amour libre ne méritait sûrement pas de s’éterniser sur deux volumes. L’auteur utilise les flashbacks à foison pour remplir les pages, et cela à l’avantage de rendre la lecture du premier tome quasi facultative. L’action, si on peut parler d’action, se traîne au fil des pages jusqu’à une « fabuleuse » scène de révélations en cascade qui, loin de relever l’intérêt de l’histoire, la rend au contraire complètement abracadabrante. Et que dire du happy end, « vous reprendrez bien un peu de gigot ! » On attendra donc la prochaine livraison…