L'histoire :
Sept nouvelles écrites par Jean Van Hamme.
L'ange de la miséricorde : Un écrivain à succès découvre l'envers de ses livres, alors qu'il se retrouve à l'hôpital. Et si sa femme était derrière tout ça ?
Le vol d'Icare : Un criminel de haut vol fait irruption dans un club de parachutistes et cherche à mettre les voiles avant que la police ne l'intercepte.
Les dents de l'amour : Un auteur de bande dessinée au physique peu ragoûtant trouve l'amour en la personne d'une femme sublime. N'y aurait-il pas un loup ?
Les bretelles : Un homme répond à une annonce bien particulière où on lui propose du temps et de l'argent. Mais il n'est pas au bout de ses surprises...
Comment avoir sa statue sur la place Joachim XIII : Un héritier au trône accueille son oncle, monarque du pays. Une tentative d'assassinat est déjouée...
Le piège : Un jeune lord n'héritera que si le jour de ses 25 ans, il a trouvé une épouse...
Adiós Amigo : Une jeune femme meurt assassinée en étant balancée depuis le haut d'une falaise. Qui est le ou la coupable ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec Miséricorde, Jean Van Hamme propose un récit chorale au sein duquel il réunit la fine fleur des dessinateurs du moment. Dans ce casting, on retrouve pêle-mêle : Emmanuel Bazin (Mauvaise Réputation), Dominique Bertail (Madeleine Riffaud), Aimee De Jongh (Jours de Sable), Djief (Le Crépuscule des Dieux), Christian Durieux (Pacific Palace), Efa (Django Main de feu), Jose Luis Munuera (Un chant de Noël). On retrouve ici toute la science narrative de Jean Van Hamme que l'on ne présente plus, à la bibliographie longue comme le bras. Par le passé, il s'était déjà essayé à cet exercice de « feuilletons » dans S.O.S. Bonheur avec Griffo au dessin, dans ce qui restera l'une de ses plus grandes réussites. Bien sûr, comme dans tout ouvrage compilant des récits, l'ensemble est inégal, avec des intrigues plus ou moins pertinentes. Les bretelles, L'ange de la miséricorde, le piège ou Adios Amigo sont assurément les récits les plus aboutis. Au dessin, chaque auteur pose sa patte, hormis Dominique Bertail qui s'écarte de son trait habituel pour livrer un graphisme plus lumineux et moins dark qu'à l'accoutumée. Miséricorde mérite un petit détour de lecture et ne manquera pas de séduire les curieux du 9ème art.