L'histoire :
Mort mais toujours vivant et conscient, Yan se décide enfin à aller voir sa famille pour leur révéler sa situation. Hélas, l’accueil n’est pas celui auquel il s’attendait ! En effet, sa sœur a un air dégouté, sa mère lui annonce qu’ils ont fait leur deuil et qu’il n’a plus sa place parmi eux et son père sort carrément la carabine en prétendant que son fils n’est pas son fils, mais simplement une pourriture de zombie !! Alors que son père lui tire dessus, Yan s’enfuit et tombez nez à nez sur son meurtrier, qui lui plante son couteau pour la seconde fois ! Le zombie se réveille alors de son cauchemar, en sécurité chez son pote Nicolas. Mais à peine essaye-t-il de raconter son affreux rêve à son ami, que la mère de ce dernier débarque sans prévenir dans la chambre ! Heureusement, Nicolas arrive à convaincre sa mère qu’il s’agit d’un mannequin qu’il a confectionné pour le tournage de son film d’horreur, puis il l’emmène discuter hors de la chambre. Conscient qu’il ne peut pas rester avec cette apparence, Yan contacte alors son amie Alice – également au courant de son retour en mort-vivant – afin qu’elle use de ses talents de maquilleuse pour le rendre plus « présentable ». Il part ensuite en direction de sa demeure, mais se fait stopper en chemin par deux mecs déguisés en zombies se rendant à une fête costumée…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le zombie étant à la mode en ce moment, nombreux sont les récits mettant en scène les morts-vivants, nous faisant presque friser l’overdose. Ce n’est pas le cas ici, car le scénariste Jocelyn Boisvert est directement sorti des sentiers battus pour nous offrir une excellente comédie familiale. Dans Mort et déterré, il n’y a qu’un seul zombie : le héros ! De plus, ce dernier n’est pas une créature décérébrée, mais un être humain tout ce qu’il y a de plus normal... à l’exception de son apparence putride, évidemment. C’est ce décalage entre la réalité et l’image préconçue que les gens se font des zombies, qui fait tout le sel et l’humour de la série. Mais ce n’est pas tout. Le récit est mené tambours battants et ne tourne jamais en rond. Il oscille sans cesse entre situations gaguesques et moments plus graves. Bref, on ne s’ennuie jamais dans cette seconde partie et on aime également beaucoup que l’intrigue ne soit pas ralentie par des non-dits. Le tout est mis efficacement en images par Pascal Colpron via un découpage classique et un univers très américain. La mise en couleurs d’Usagi conclut le tout de manière efficiente, pour un ensemble plein de charme. En somme, cette série tout public est une excellente surprise, pleine d’originalité et de rythme. Vivement la suite !