L'histoire :
La famille Duchêne meurt de faim et n'attend qu'une chose : la livraison du poulet fritz. Tous ? Non, Margot se désintéresse totalement du repas et semble préoccupé par tout autre chose. Sa grande sœur Sandra le remarque et la questionne à ce sujet. Margot est inquiète car Sac à puces n'est pas rentré de la nuit et en plus, ce n'est pas du tout son genre de sauter un repas. Sandra tente de la rassurer en lui expliquant que Sac à puces a sans doute croisé des amis sur la route qui l'ont retardé. Le livreur de poulet arrive enfin et met un terme à la conversation. Le soir, Margot attend sagement dans son lit que Sac à puces revienne. Lassée d'attendre, elle finit par se coucher. À 5h21 du matin, la jeune fille se réveille en entendant des bruits de pas dans sa chambre. Sac à puces est enfin revenu et Margot lui fait passer un sale quart d'heure ! Sac à puces finit par avouer à sa maîtresse qu'il est amoureux d'une petite chienne toute mimi qui répond au doux nom de Miss wif wif. Mais la chienne passe ses journées enfermée dans l'appartement de ses maîtres, car ces derniers refusent que leur petit bichon de concours traîne avec n'importe quel autre chien. Or Miss wif wif a beau avoir sa propre chambre, tout ce luxe ne lui plaît guère : elle préfère largement se promener dans la ville avec son amoureux. Sac à puces et sa dulcinée doivent donc tromper la vigilance des maîtres pour pouvoir se voir tous les jours...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Signée Falzar et Zidrou pour le scénario et Karine De Brab pour les dessins, cette série débuta chez Casterman en 1992 sous le titre Margot et Oscar pluche. Après 6 albums, la série passée chez Dupuis fût rebaptisée Sac à puces… et en voici le 9e opus. Après avoir traité un sujet grave dans le tome précédent (la mort), les auteurs abordent cette fois une thématique plus joyeuse et festive : l'amour. On y retrouve dès lors tous les ingrédients qu'il faut pour plaire aux enfants de 6 à 9 ans, pour qui l'album est la cible. À savoir : de l'humour, une amourette à l'abri des regards et surtout l'hébergement clandestin de chiens, dont les enfants doivent à tout prix cacher l'existence aux parents. Bien sur, le récit reste gentillet et finit de la meilleure des manières. Néanmoins, les enfants y trouveront leur compte et ne seront pas déçus. Les dessins de De Brab sont à la fois simples et terriblement expressifs, pour une lecture des plus agréable. Pour peu que vous ayez dans votre entourage un enfant qui aime les histoires mettant en scène une famille nombreuse et des chiens, vous pouvez lui offrir ce nouvel album sans hésitation…